Les choix d’une mère.

En regardant le deuxième épisode de baby boom la semaine dernière (en replay, vu l’heure à laquelle c’est diffusé…), j’ai été frappée par la multitude de choix qu’une mère fait pour son enfant, avant et après sa naissance, ces choix qu’elle fait selon ses convictions, son instinct, ses envies.

Ces choix trop souvent critiqués, commentés.
Ces choix qui pourtant ne regardent que les parents.

Quand on a un enfant, on devient parents, on en devient responsables. On se donne alors le but de tout faire dans son intérêt, pour que cet enfant grandisse de façon harmonieuse. Pour cela il faut faire plusieurs choix, qui peuvent évoluer, s’adapter, au fil du temps et des besoins de chacun.

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, et tant qu’une décision est prise par un parent dans l’intérêt de l’enfant, on a rien à dire. Il est aussi très important que les parents soient d’accord entre eux.

Que si il y a un blocage quelconque, on puisse en parler. Les choix se font à deux, même si la mère a souvent le premier rôle.

Alors quand j’ai vu ce papa farouchement opposé à ce que sa femme allaite, je dirais même effrayé par la perspective qu’elle mette son enfant au sein, passé l’énervement premier, je me suis demandé ce qui pouvait bien rebuter autant ce monsieur.
Lui qui mettait en avant la peur de ne rien partager avec son enfant (il n’y a pas que les têtées dans la vie d’un nourrisson…), j’ai eu l’impression qu’il avait le sentiment que sa femme lui « volait » son fils en l’allaitant, l’excluait de la relation parents/enfant.

Au delà de la question de l’allaitement, on a d’autres choix à faire: couches lavables ou jetables? Cododo ou bébé dans sa chambre? Laisser pleurer ou non ? L’éducation stricte ou plus permissive ?
Autant de questions qu’une mère (et un père!) se posent pendant la grossesse, ou pendant les premiers mois de bébé.

Des choix qui peuvent être bouleversés quand l’enfant est là.
On s’adapte, on change d’avis, on essaie d’autres choses…



Moi même je n’ai pas allaité autant que je l’aurais voulu. Je reste persuadée que le choix entre le biberon et le sein ne devrait pas mettre autant de pression sur les épaules des mères. Que ce soit dans un sens ou dans l’autre.
Notre bébé a dormi avec nous les 3 premiers mois, dans notre lit, et souvent en écharpe alors que nous dormions assis (mais bien calés!). Le lit cododo, elle n’en a jamais voulu. C’est à 4 mois qu’elle a fait sa première nuit dans sa chambre, alors que je pensais l’y mettre plus tôt.

Combien de fois ai je entendu « tu la portes trop, elle sera capricieuse », ‘ »laisse la pleurer, ça lui apprend la vie », et le fameux « moi, à ta place.. »

Comme si chacun des choix qu’on faisait avait des conséquences irrémédiables.
Qu’il n’y avait qu’une façon de faire.
Que tous les enfants, tous les parents, étaient les mêmes.



Et des fois, les jugements des gens c’est comme si on vous offrait ça…



Alors à tous ceux qui se mêlent de votre vie de parents, plus ou moins violemment, à toutes les critiques, remarques déplacées, jugements répétés… Il n’y a pas grand chose à répondre.

Peut être juste les ignorer, même si c’est fatiguant à la longue.

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