Le blues du lundi, version working mum.

Souvent, quand on travaille, le lundi est synonyme de morosité, car la semaine reprend et on a cette désagréable sensation que le weekend n a duré qu’ une demi journée. On ressent tous régulièrement le « p*, c est lundi… » et ce dès le dimanche soir.

Quand on est un parent qui travaille à l extérieur, à cela s ajoute un manque de taille. Celui de l enfant qui est à la crèche/nounou et plus tard école.

Quand on est une maman qui travaille à l extérieur, les lundis sont parfois durs, parce que non seulement le weekend passe (trop) vite, mais qu’ on ne voit pas son enfant autant qu’on le voudrait.

J’ai la chance de ne pas travailler les lundi matin. Ainsi, je passe une bonne partie de la matinée avec ma miss, entre 2 vaisselles/lessives/courses et sa sieste. Un petit prolongement du weekend, qui nous fait du bien à toutes les deux.
Je la dépose à midi chez l’assistante maternelle qui la garde, après 45 min de contact fusionnel en porte bébé. Un bisou, un au revoir, et je pars au bureau.
Et c’est là que ça arrive… Déjà présent depuis la veille au soir, le creux dans ma poitrine s’accentue et je me sens morose. Parfois j’ai envie de rebrousser chemin, tout envoyer balader et rester avec elle toute la journée. Souvent, même.

Et puis la journée passe, je pense toujours à elle, mais mes occupations font que je tiens le coup.
C’est juste plus dur le soir, car je rentre à 20 h le lundi et je ne la vois que pour le coucher.

Moi qui pensais que ça passerait avec le temps, j’ai l’impression que c’est tout le contraire. Ca varie selon les semaines et mon humeur bien sur, mais plus ma fille grandit plus elle me manque en journée.
Elle doit le ressentir aussi, car le soir et le weekend, c’est un mini pot de colle tout le temps dans mes jambes… Elle a la chance de voir son père un peu plus, c’est déjà ça.

Alors bien sur, parfois on est « contents » de reprendre le travail et de laisser un bébé un peu grognon/demandeur pour aller faire autre chose que son job de maman. Exister autrement. C’est essentiel à mon équilibre perso, autant qu’à mon compte en banque.

Mais tous les lundis au moment de laisser ma choupette, j’ai cette boule au creux du ventre qui reste jusqu’au moment de la retrouver le soir … un moment d’autant plus agréable que le manque s’est cruellement fait sentir.
Et vous, le blues du lundi, vous connaissez? Vous le gérez comment ?

3 commentaires

  1. Je me suis justement dit la meme chose dimanche soir.. plus elle grandit plus c’est dur…. et là on vient de m’appeler pour me dire qu’elle est fievreuse alors c’est pire.. bref, je vais broyer du noir.. bonne journée

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