Le paradoxe parental

Ou comment je ne sais jamais ce que je veux.

Il y a maintenant 3 semaines que je suis à la maison à plein temps. Entre les tâches ménagères, mes projets pro et perso, et le temps pour profiter de liloute, c’est parfois un peu rude, mais j’étais enchantée à l’idée de changer de rythme. Et surtout de passer d’avantage de temps avec ma petite famille, être plus zen, me réorienter, loin de la folie de mon ancienne vie de working mum (du moins maman qui travaille à l’extérieur)

Oui mais non.

J’ai la chance de pouvoir laisser la miss encore quelques mois chez sa super nounou. Parce que j’ai besoin de temps pour mes rendez vous, mon permis, parce qu’elle adore y aller et retrouver ses petits copains.Au bout de 2  semaines de ce nouveau rythme ô combien satisfaisant sont arrivés les congés de l’AM qui garde poupette, et l’opportunité de passer une semaine mère-fille, comme à Noël. Avec du temps pour les grand parents en prime.

Sauf que bon, à Noël, c’était des vacances pour moi aussi, miss S. était moins remuante, moins impatiente, moins proche de la « crise » des 2 ans.

Sauf qu’à Noël, elle n’est pas tombée malade.

Bref, j’ai aimé cette semaine fusionnelle mais j’étais quand même un peu soulagée de laisser mini moi à sa nounou aujourd’hui. Surtout quand la petite chipie a réclamé son père dès le lever et refusé tout net de me faire des bisous/calins (pas rancunière la mère, non non ^^)

Et elle était bien contente de retrouver nounou et les autres enfants, les jouets, les cris, les rires. Je suis partie rassurée après un bisou d’adieu d’au revoir, la tête occupée à prévoir ce que j’allais bien pouvoir faire pour optimiser cet après midi de tranquilité.

Et puis paf, une fois assise dans mon bus, le manque est arrivé. Vivement ce soir ! (Et vers approximativement 18h15, on pourra m’entendre dire « vivement demain! ») Ma petite louloute me manquait, oubliés les caprices, la fatigue, les pas-2-minutes-à-moi.

C’est moi ou je ne sais vraiment pas ce que je veux ?! 

Rassurez moi, ça vous arrive à vous aussi, hein ? 😉

5 commentaires

  1. Je crois que c’est le quotidien de tous les parents. En ce moment, je fais de gros efforts pour ne voir que le positif (même si la grande refuse de faire ses devoirs, le lutin ne veut pas s’habiller et la fée malicieuse a encore renversé son bol de chocolat). C’est difficile.

  2. bah je pense qu’on est tous un peu comme ça, surtout avec nos enfants!
    Et c’est ce qui me trotte dans la tête en ce moment où je me demande si je vais retravailler ou non, car je me dis que ça me sortira de ces journées 100 avec les filles, mais je sais qu’elles me manqueront!

    1. Et un mi temps ? Ici je n’hésite vraiment pas à la mettre en garde 3-4 jours tant qu’on peut, elle fait bcp plus d activités et on garde un jour rien que toutes les deux. Bon, le papa rentre tôt, ça aide aussi.

      1. Il y en a 2 à faire garder donc bon faut que ce soit en crèche sinon en fait même un mi-temps y’a pas trop d’intérêt.
        Je ne les ai jamais faites garder, pas l’argent pour alors qu’on n’en a pas besoin et je ne sais pas les laisser en fait…mais bon ça viendra quand il faudra ^^

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