De l’envie d’avancer.

J’avais envie d’être un peu sérieuse et de parler boulot. Non, ne courez pas, ça ne sera pas (trop) long 😉

Cela fait 3 mois maintenant que je suis à la maison, en reconversion depuis 2 mois officiellement. Un long processus administratif, des rendez vous pour faire le point, des formulaires à remplir, et la chance d’avoir des gens en face de moi qui comprennent mon projet et ont envie de le soutenir.

Je ne suis pas à l’aise avec l’idée du chômage. Même si c’est pour me reconvertir et entamer une ou plusieurs formations, j’ai cette culpabilité au fond de moi. Depuis la fin de mes études je n’ai jamais touché d’indemnisation. J’ai travaillé à mi temps pendant ma licence et j’ai décroché un job juste après, que j’ai occupé 3 ans. J’ai fait une parenthèse dans ma vie pro pendant 18 mois, mais pas ma vie tout court : mariage, premier achat, travaux, emménagement, grossesse, bébé. Et pas d’aides, pas d’assedics, pas de culpabilité.

Idiote culpabilité. J’ai cotisé pendant quelques années (d’ailleurs j’ai repris le boulot à plein temps pendant un an aux 4 mois de bébé S.), il serait temps de relâcher la pression, je l’ai un peu mérité. Surtout que je n’ai aucune intention de voir cette situation perdurer, même si dans le contexte actuel ça serait rêver que de ne pas l’envisager.

Bref. Le temps passe vite et je n’ai pas l’impression d’avancer aussi rapidement que lui. S’y retrouver dans les formations, les faire valider, se demander si c’est vraiment un bon choix, se dire que de toute façon on doit essayer parce que c’est un rêve qui vaut le coup.

Je n’ai pas pour projet de devenir cadre ou d’avoir une super carrière. Ça c’était avant, avant que je connaisse la réalité de mon ancien métier et que je devienne mère. Je voudrais juste bosser dans quelque chose qui me plaise, où je me sente utile, où je puisse apprendre et évoluer.

Je veux écrire, mais pas seulement. Je veux être débordée, mais être à la maison et profiter un peu plus de ma fille, de mon mari. Je veux arrêter de procrastiner, avoir peur de rater, faire passer les tâches ménagères et administratives avant ma vie pro. Ce n’est pas parce que je suis à la maison que je suis au foyer. (Et quand bien même je le serais, c’est loin d’être un crime)

Alors on se bouge. On trouve une formation qui a l’air vraiment bien, même si on a peur de la difficulté. On se motive, quoi. De l’organisation, essayer de mener les choses prioritaires de front : le permis et l’écriture. La famille bien sûr, en dehors des horaires de (mon) bureau. Le blog, un peu comme mon deuxième bébé maintenant. C’est un virage, je le sais, et j’essaye de l’amorcer sans traîner les pieds ou renoncer par peur.

Et si je n’essaie pas, je ne saurais jamais.

4 commentaires

  1. Tu as raison de te lancer! C’est sur que l’inconnu fait peur, que changer les choses peut inquiéter, et comment je vais faire? Et si ça ne marche pas?….cependant je trouve cela bien que tu le fasses et je te souhaite de réussir et de trouver au bout de toutes ces interrogations et questions une belle vie épanouie.

    1. Oui je suis tellement heureuse d avoir la chance de tenter de réaliser mon rêve ! Encore plus quand on me dit que je mène à bien mon projet, que la formation est quasi validée, pfiou je le touche du doigt! Merci !

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