Mieux vivre son congé parental.

J’aurais pu mettre « bien vivre » ou « survivre » (est ce que toi aussi tu as la chanson de Balavoine dans la tête maintenant?) mais je ne suis pas sure que cela aurait été approprié… En congé parental, on n’est pas non plus en prison, on ne peut pas vraiment se plaindre, et pourtant ! Ce n’est pas facile à vivre de passer ses journées seul(e) avec ses enfants, de gérer la maison, l’administratif, les tâches ménagères, le sentiment d’être inutile et de ne pas « ramener d’argent », d’être un peu coupé(e) du monde et de la vie active.

J’ai été une working mum, avec de gros horaires, et je suis maintenant une maman en congé parental à temps plein. Je songe désormais à reprendre une activité mais à temps partiel et, dans un premier temps, de la maison. Un pari difficile quand on connait Miniloute, mais je pense que c’est le cheminement qui nous convient à tous.

Alors le congé parental (dans mon cas ce n’est pas exactement le terme, car je n’étais pas salariée avant d’arrêter mon activité) c’est bien pour plein de raisons : on a la chance de voir grandir ses enfants, on est dispo si il y a le moindre souci avec les grands (grève de l’école ou de la cantine, vacances scolaires, maladies… Rendez vous en urgence et en tous genres), on peut organiser la vie de la famille pour pouvoir vraiment profiter des moments où tout le monde est là, faire les courses en semaine, éviter la queue à la poste (ah non, ça, c’est pas possible), faire la lessive, le ménage, la vaisselle sans (trop) se presser. Bon, dans la réalité, ça ne se passe pas vraiment comme ça et on n’a pas toujours le temps de tout faire, on est souvent fatigué et surtout… On peut mal le vivre.

Car en congé parental on est éloignés de la vie active, du travail, de la société, on ne parle pas tous les jours à ses collègues de bureau autour d’un café rapide (le café on le boit souvent froid avec un bébé sur les genoux). On ne côtoie pas beaucoup d’adultes en dehors des sorties d’écoles et on peut vite se sentir « enfermé ». De plus, j’ai tendance à me sentir diminuée, moins utile qu’en travaillant : je vis aux crochets de l’état, je ne ramène pas de salaire, je reste à la maison toute la journée et tout le monde semble croire que je me tourne les pouces. J’exagère bien entendu, mais bien souvent je vis mon parental comme une contrainte et non une chance.

En gros : mes journées se résument à aller déposer la grande à l’école, faire la vaisselle, le ménage, tenter de lire et répondre à mes mails et de prendre un petit déjeuner avec un bébé qui veut les bras non stop, faire la lessive, le rangement (toujours avec un bébé qui pleure et veut être porté). Certains jours je vais faire les courses, ou je passe à la pharmacie/banque/poste/[insérez un autre rdv administratif où c’est trop chouette d’attendre avec un bébé]. J’essaie de proposer des jeux ou des activités à mon bébé aux besoins intenses, de faire à manger, je compose avec ses siestes aléatoires et les tâches ménagères, les courriers urgents, mes projets pro ou non, et le goûter avant de repartir pour l’école. Je ne te mets pas le détail parce que c’est assez barbant en fait… Mais sache que je suis aussi active que quand je bossais ! C’est juste différent.

Alors je vais partager quelques astuces que j’aurais voulu qu’on me donne quand Miniloute n’avait que quelques mois, qu’elle pleurait toute la journée et que je pleurais moi aussi d’épuisement, de ras le bol et de solitude. Ca va mieux maintenant, je te rassure, parce que j’ai trouvé un rythme qui me convient mieux.

 

Rencontrer d’autres parents :

 

Alors ça, c’est un truc tout nouveau que j’ai découvert grâce aux copines du net. Il existe des endroits appelés « Lieux d’Accueil Parents Enfants » (LAEP) un peu partout en France. Souvent, c’est au sein de centres sociaux, de crèches, de haltes garderies et c’est un genre de rendez-vous où on vient de façon anonyme et gratuite, quand on veut, sans obligation. J’ai trouvé un LAEP pas très loin de chez moi qui accueille les parents et enfants de moins de 3 ans 2 fois par semaine, et je n’y suis allée que 2 fois pour l’instant, le mardi matin après l’école. Le principe est simple : un espace pour que les enfants jouent, lisent, comme dans une crèche classique, des pros de la petite enfance (en général des auxiliaires de puériculture), un endroit pour se retrouver, sortir un peu de son quotidien, laisser bébé se socialiser à son rythme. On peut s’asseoir avec d’autres parents et les puéricultrices, boire un café, discuter, pendant que bébé joue sous notre surveillance. Pour Miniloute c’est encore un peu dur de se séparer de moi mais à chaque fin de matinée je vois qu’elle commence à aller vers les autres en confiance et jouer sans moi.

 

accueil parent enfant

 

 

Sortir, sortir et encore sortir !

 

Même si c’est pour acheter le pain, aller au parc, faire le tour du pâté de maison… 2 sorties par semaine, c’est mon minimum. Tous les jours, c’est le mieux, de préférence le matin mais parfois l’après midi, la sieste se fera aussi en poussette, en voiture, en porte bébé… Sortir et respirer, ça sera bénéfique autant à vous qu’à bébé.

Il y a aussi la solution des cafés poussettes, des lieux spécialisés dans les activités parent et enfant (payantes mais de temps en temps ça peut être pas mal)

Depuis que j’ai le permis et ma voiture c’est encore plus facile, mais même en poussette, quand il fait beau, c’est toujours agréable (et ça passe le temps, loin de l’aspirateur et des to do lists !)

 

A bas la routine !

 

Justement, parlons-en, des listes ! Je suis une control freak, j’ai des to do lists et des post it partout (va falloir que je fasse un bullet journal d’ailleurs). Et bien souvent, je fais toujours tout dans le même ordre, comme un robot : on rentre de l’école ? La vaisselle du petit déjeuner et le nettoyage de la table, le café et les mails (le tout haché parce que oui, j’ai quand même un bébé qui passe en premier), les activités de la petite, les jeux, le repas, la sieste (pour bébé, pas moi !), la lessive/ménage/vaisselle/paperasse, le blog si j’ai le temps, le gouter de bébé, l’école… Bref, la routine qui amplifie le sentiment d’ennui, d’inutilité, bref qui n’aide pas à se sentir mieux quand on est en congé parental. Surtout si comme moi, vous avez tendance à vous mettre plein d’objectifs et de tâches à accomplir avant la fin de la journée…

 

Revoir les exigences à la baisse :

 

Control freak et exigeante, en plus ! J’ai tendance à penser que, comme je suis à la maison, je peux et dois TOUT faire. Que je n’ai pas le droit au repos, parce que je suis déjà chez moi « à rien faire », que je dois au moins me rendre utile chez moi. Que quand monsieur rentre, le ménage doit être fait, les lessives à jour, le repas gentiment en train de mijoter… Qu’aucun jouet ne traine et que tout est à sa place, sans poussière ni traces !

Sauf que bon, j’ai des enfants, dont un bébé en bas âge à plein temps ! Un bébé aussi exigeant que sa mère, dont j’ai choisi de m’occuper plutôt que de retourner travailler à l’extérieur. Et ce n’est pas facile ni même réalisable de pouvoir tenir un intérieur impeccable, de prendre les rendez vous, de faire de bons petits plats avec un bébé dans les bras ! Si on a tendance à imaginer la mère au foyer genre « desperate housewives » avec bébé qui dort toute la journée ou joue tranquillement dans son coin (HAHAHAHA), qui fait du poker ou chatte sur msn (oups, skype maintenant) avec les copines, fume des clopes en buvant un café sur la terrasse tranquille-pénard pendant que les autres se cassent le… tronc au boulot… Et bah non. Des fois ça y ressemble, et c’est rare, mais ça arrive. On passe de super journées avec bébé qui joue, fait une grosse sieste et on est plutôt détendue, on fait tout ce qu’il y a sur la liste et même plus. Mais soyons honnêtes, la plupart du temps quand monsieur rentre, j’ai les nerfs en pelote, il y a des jouets et des miettes non identifiées partout par terre, le linge est toujours dans la machine et j’ai envie de pleurer.

Pourquoi ? A cause de cette image à la noix de mère parfaite, qui au passage est un mythe, parce que je ne suis pas un robot, que je suis humaine, que j’ai des émotions et que je fais des erreurs. Alors si aujourd’hui je me fixe comme objectif de juste faire la lessive, quitte à reporter le ménage à mercredi (soit en tout 2 fois dans la semaine, une seule fois où je le ferai seule, donc), y’a pas mort d’homme. Par contre, si j’accepte d’étaler les tâches, moi, je suis moins fatiguée et je me sens beaucoup mieux.

Et puis monsieur est bien d’accord, parce qu’il sait ce que c’est les journées avec bébé (et les deux, même !)

 

En parler, sur la toile ou à son entourage :

 

J’ai longtemps eu honte de ce que je ressentais. De ne pas aimer être en congé parental à temps complet. De me sentir seule, exclue, inutile, bref, au 36ème dessous. Parce que le congé parental, c’est la planque, le rêve non ?

Bah pas pour tout le monde. Même si désormais je le vis bien, que la situation me convient, j’ai longtemps eu honte d’être en parental. Et quand enfin je me suis décidée à en parler, j’ai trouvé du soutien, à chaque fois. En particulier sur le net, sur le blog, sur facebook ou instagram. Parce qu’on est tous dans le même bateau ! Et je trouve que c’est dommage de ne pas en parler, de ne pas assez dire que ce n’est pas grave, que c’est normal, qu’on a le DROIT d’en avoir marre des fois. C’est pareil pour un parent qui travaille, que ce soit à temps plein ou non, on a le DROIT d’en avoir marre, de râler, de péter un câble.

Personne n’a dit que ça serait facile. Et ça ne l’est pas.

J’ai aussi penser à aller voir quelqu’un, dans le sens consulter un professionnel. Je pense psy mais aussi sofro, magnétiseur, et autres, parce qu’il y a plein de méthodes différentes pour se sentir mieux. Le tout est de trouver celle qui convient ! Je me penche sérieusement sur la question en ce moment, même si je n’ai pas encore choisi vers quoi m’orienter.

 

Du temps pour soi :

 

C’est la base. Même si on se dit qu’en congé parental, du temps pour soi, on en a plein. Mais là je parle du VRAI temps pour soi. Celui où on n’est pas sur le nerfs à guetter le moindre pleur de bébé quand il dort, celui où on pense à soi et c’est tout, où on ne regarde pas (trop) l’horloge.

C’est dingue comme juste aller marcher 15 minutes sans enfant a des airs de vacances ! Comme le fait d’aller SEULE chez le coiffeur ou chercher l’ainé à l’école a un goût de liberté (oui, en congé parental, on se contente de peu)… Si c’est possible évidemment. Il faut aussi avoir des proches disponibles pour garder bébé, et surtout, surtout, ne pas avoir honte de laisser ses enfants un peu à d’autres pour penser à soi. Etre égoïste, même en parental, on a le droit.

Et une sieste en même temps que bébé, de temps en temps, ça fait quand même vachement du bien.

 

Se dé-fou-ler !

 

Mon moment seule rien qu’à moi, c’est quand je vais courir, une fois par semaine. Ce n’est pas toujours régulier, ça fait un peu moins de 18 mois que je m’y suis (re)mise mais c’est devenu une nécessité. Déjà, parce que je suis toute seule (c’était la motivation de départ)… Ensuite parce que toute ma rage, mon ras le bol, mes tensions de la semaine, je les évacue dans le sport. Bien plus sain que de taper dans les murs ou hurler sur les enfants (bon, ça, même avec le sport ça arrive, mais moins quand je peux être régulière)

 

Oui je me la pète, et alors ?
Oui je me la pète, et alors ?

 

Il y a plein d’activités à tester : la zumba, le yoga, la salle de sport… La marche nordique ou la marche tout court, la rando, la piscine (ça j’ai carrément envie de le rajouter dans mon planning de la semaine !), en fonction des possibilités et de vos envies.

C’est prouvé ! Le sport défoule et créé un sentiment de bien être. On ne parle pas de faire les JO, mais de trouver une activité à sa portée et qui fait du bien, y’en a pour tous les budgets (courir, c’est gratuit, quand on a l’équipement et la volonté !)

 

Eventuellement reprendre une activité à temps partiel :

 

Je dis éventuellement car il faut s’y retrouver niveau budget et mode de garde… Et trouver le boulot qui permet d’avoir des horaires compatibles avec tout ça ! Mais quand j’écoute les copines, c’est la reprise d’un emploi quelques jours par semaine qui a sauvé leur moral. Perso, je pense reprendre mon activité en freelance et tenter de mettre Miniloute à la halte garderie de temps en temps pour avancer.

 

Faire la paix avec soi même et les préjugés !

 

On finit la dessus, et au final, c’est le plus important. On s’en fiche si on n’a pas fait tout ce qu’on voulait/devait faire aujourd’hui. On n’en a rien à faire du cousin Machin au repas de famille « Alors, tu te la coules toujours douce à la maison? » de la copine/connaissance qui te croise au supermarché « ah oui c’est bien t’as le temps toi… Mais faut penser à retourner bosser hein ! »… Qu’est ce que ça change, au fond, ce qu’on pense de moi et de mon congé parental ? Je n’embête personne, je ne prends rien à personne, mes aides j’ai cotisé pour les avoir (au passage le congé parental est une aide sous condition d’un certain nombre de trimestres vieillesse cotisés, supposant une activité dans les mois précédant le congé), et je vois grandir mes enfants. Je ne regrette pas non plus mes années de maman qui bosse, et je ne juge pas les autres parents qui travaillent à l’extérieur. Chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il peut surtout !

Si on était un peu moins prompts à juger, à envier, à regarder ailleurs plutôt que chez soi ? Si on faisait la paix avec ses propre préjugés sur le congé parental ? Si on arrêtait de se dire qu’on vaut moins que quelqu’un qui travaille, de se dévaloriser parce qu’on n’a pas de salaire à la fin du mois ?

Pas facile, mais je crois que le secret pour vivre son parental plus sereinement réside là dedans. J’en suis encore loin et je m’inquiète pour l’avenir (d’où la reprise partielle d’une activité, bientôt j’espère !), mais vivre au jour le jour sans se dire « je suis nulle, je ne travaille même pas et en plus je me plains » c’est un bon début.

 

Et vous, c’est quoi vos petits trucs pour mieux vivre votre congé parental ? Vous avez déjà eu du mal avec cette situation ?

42 commentaires

  1. Je comprends complètement ton avis car je suis dans le mm cas que toi depuis 2 ans (arrêt maladie longue durée et maintenant chômage), mais je me rassure en me disant qu’au moins ce temps précieux et privilégié qu’on partage avec nos enfants reste assez rare. Bcp de maman ne peuvent le faire. Working mum avant, notre rythme est complètement chamboulé, mais faut apprécier ces petits moments. Malgré la fatigue, les tâches a faire, et tout le tralala…. Comme je te comprends, mais si je peux me permettre, profites a fond de ces moments, apprécie chaque instant, la vie est trop courte et comme tu le sais, ils grandissent trop vite. Bon courage en tout cas et garde le sourire

  2. tellement vrai tout ça. je crois que ce qui nous mine les plus c’est cette image de la mère parfaite à laquelle on arrive pas à ressembler. c’est parfois difficile pour moi aussi

  3. C’est très bien écrit . Je me retrouve juste un peu dans tout ça . J’ai quand même hâte de reprendre le travail même si je suis consciente que laisser Maxime à la Creche sera une épreuve pour nous 2 ! Des bisous

  4. Je te comprends même si je travaille à l’extérieur. Moi c’est « ah mais tu bosses et tu l’as mets aussi chez la nounou quand tu ne bosses pas ???!!! ». Je laisse ma fille une demie-journée de plus par semaine pour faire les trucs chiants pour elle (courses par exemple) et pour me reposer. Ca permet d’être plus zen ensuite avec elle. Ca fait 3 semaines que c’est en place et ça nous fait à tous beaucoup de bien. Laissons dire les gens ! Ils n’expriment que leurs propres craintes et angoisses !

    Sinon, pour le programme : sortie, stop routine, parler : je suis pour à 200% ! Je l’ai mis en place aussi et ça fait du bien.

    1. Oui je faisais ça aussi quand je bossais pour justement aménager du temps pour soi et être tranquille pour les choses « barbantes » 😉 C’est un super compromis et on est toujours heureux de se retrouver après. J’ai eu les coordonnées d’une halte garderie qui me la prendrait de temps en temps sur des demi journées 🙂

  5. Je viens de découvrir votre (super) blog et j’ai pu lire quelques articles qui m’ont fait beaucoup de bien!!!! Un peu isolée, déprimée… Ca me donne de l’espoir et surtt ca me déculpabilise à mort!!!

  6. Je viens de découvrir votre blog que je trouve très agréable à consulter.
    Je me retrouve dans cet article et ça fait toujours un bien fou de voir que d’autres mamans ont le même ressenti. Moi aussi je suis en congé parental et quand je peux me poser, je n’hésite plus car ça fait tellement du bien.
    Ma fille de 21 mois commençant enfin à faire quelques nuits entières et comme j’ai des problèmes de dos, j’en profite pour me reposer pendant ces siestes car je suis KO et sinon je crie trop sur mes filles. Ce temps de décompression est nécessaire.
    J’avoue que ce qui me culpabilise c’est de ne pas avoir une maison ordonnée et de ne pas arriver à m’organiser. Je suis loin de ce que j’imaginais en pensant prendre mon congé parental. Je n’arrive pas à faire le tiers de ce que j’avais prévu. Mais j’ai bien compris qu’en étant à la maison, on y vit dedans la journée (contrairement quand on est au boulot) et donc que forcément la maison se salit plus vite et le bazar est plus présent surtout avec un petit bout qui redéfait ce qu’on vient de ranger 5 mn avant. Moi maintenant je range avant les dodos car j’en pouvais plus de ranger 20 fois par jour toujours les mêmes choses.
    Après, je ne regrette pas du tout mon congé parental. Quand je m’aperçois de tout ce que j’ai raté avec ma première, j’ai eu l’impression de passé à côté de ces petits moments de bébé qui changent tellement vite. Et puis, je faisais 100 km par jour, lever ma fille à 6 h 30 pour la déposer à la garderie de l’école et la récupérer à 18 h pour encore faire les devoirs. Ses journées étaient tellement chargées que même elle, elle apprécie de pouvoir rentrer à la maison plus tôt.
    Ce qui me manque ce sont des activités à faire avec ma fille et notamment avec d’autres enfants. J’habite dans un tout petit village et il n’y a pas grand chose de prévu. Elle a du mal à nous quitter, son papa et moi et donc du coup, j’ai un peu peur pour l’école.

    1. Merci pour ce commentaire 🙂 Je me sens moins seule ! J’ai la même peur pour ma seconde alors je vais la faire garder de temps en temps pour souffler et qu’elle s’habitue aux autres. C’est clair que passer sa journée à ranger et faire le ménage (surtout avec des problèmes de dos !) tape sur le système à force !

  7. Un article dans lequel je me reconnais, qui fait du bien au moral et qui déculpabilise…De ne pas travailler, de ne pas être la mère parfaite, de ne pas ramener de salaire…
    Ici c’est depuis 14 mois, quand notre fille est née, qu’on a décidé que je m’en occuperai en permanence. C’est une chance, c’est vrai, mais tout n’est pas toujours rose…
    Ça donne envie de repenser les choses, et de penser un peu plus à soi, alors merci 🙂

  8. Entièrement d’accord sur le besoin de sortir. On vit en appart et perso si je ne prends pas l’air avec une balade je pète un plomb 🙂
    On a la chance d’avoir les abords aménagés d’un canal à 100m donc tous les jours c’est promenade de 30 min minimum ,sauf gros jours de pluie :-(. Il y a même des canards c’est top !
    Pour le besoin de se défouler, comme j’adore courir on a investi dans une cariole que l’on accroche à l’arrière du vélo mais qui sert aussi pour la course à pieds. Comme cela je mixe le besoin de sport et la promenade de la petite.

    Pour l’activité à temps partiel, tu as pu te lancer en freelance ? Nous, on va mettre notre petite à la crèche en Septembre afin que je puisse reprendre une activité salariée (je n’ai pas de droit au chômage) mais j’appréhende un peu (voir beaucoup même…)

      1. En même temps je crois que si je ne travaille pas alors que la petite est à la crèche non seulement financièrement ça sera plus que chaud mais niveau déprime ça serait pas génial non plus… 🙂
        Ca me ferait plus de temps pour un autre projet professionnel mais bon, en attendant ce ne serait pas l’idéal.

  9. Bonjour.j’étais à la recherche de blogs ,de témoignages de personnes sui vivent la meme chose que moi en CP (càd,la déprime) et je me suis retrouvée ds votre article!vraiment,MERCI car g enfin pu mettre des mots sur les différents maux qui me rongent.Merci d’avoir partagé tout cela car vous lire apporte de l’aide et de l’espoir. Perso,g meme versé qq marmes salvatrices sur la fin de votre témoignage,car c pile ce que je ressens,et je ne comprenais Ps pourquoi. Maintenant jv pouvoir je pense avancer.Merci.
    Stef’.

  10. Bonjour je suis la maman de 2 petites filles qui ont 18 mois de différence 2ans1/2 et 14mois. Je suis en congé parental depuis plus d’un an avec un rythme de fou.. dans cette article je me reconnais a 100%. avec des hauts et des bas.. un peu plus de bas en ce moment avec un sentiment de ne servir à rien… je me sens diminué en public, de ne plus être crédible quand je suis en public. il me reste encore 1an.. J’aime mes enfants plus que tout et je ne regrette pas mon choix mais il n’est pas toujours facile d’être à la maison. un blog super et je me sens moins seule mouahaha .MERCI

    1. Je suis contente si mon article a pu aider 🙂 C’est loin d’être facile avec des enfants rapprochés en plus ! Mais c’est sur que l’idée que la société se fait du congé parental n’est pas glorieuse et c’est dommage, car il en faut du courage et de la patience ! J’ai vécu les deux, maman qui bosse et maman en CP, maintenant c est maman en CP partiel et honnêtement c’est toujours aussi fatigant… Courage 😉

  11. C’est exactement ça! Se sentir inutile et ruminer alors qu’on soccupe de nos enfants c’est toujours la même chanssonnette chez moi:-(
    Pour mon 1er mon CP était plus difficile à vivre à partir du 6eme mois et pour ma 2ème pareil; il y a des hauts et des bas surtout dans ces périodes automne/hiver.
    Bien contente de vous avoir lu, je me sens beaucoup moins seule et comprise😊

  12. Bonjour je suis maman d’une fille de 4 ans et de jumeaux de 11 mois et j’ai entamé un congé parental le 1er Janvier 2017 et j’ai déjà l’impression que ça va être un calvaire!!! Ils dorment très mal et je pense ne pas avoir dormi une seule nuit complète ( plus de 8h de sommeil à la suite sans me lever!!) depuis que j’ai accouché!!et en plus je me mets dans la tête que effectivement je DOIS être irreprochable sur le tenue de la maison et sur l’éducation des jumeaux mais quelques fois j’ai juste envie de partir loin juste pour dormir!!!! Normal?!!lol! Il me tarde ce lient ou je vis enfin me dire « ouah j’adore mon congé parental!!! »

    1. Oui c’est normal et c’est humain ! Et non on ne peut pas « tenir la maison » et s’occuper des enfants sans être épuisé 😉 Dur de se défaire de cette idée que la maman au foyer a le temps pour tout faire et doit tout faire… Il faut se recentrer sur l’essentiel et faire ce qu’on peut, c’est déjà beaucoup 🙂 Ici les lieux d’accueil parent/enfant et la halte garderie m’ont sauvé la vie XD

  13. Bonjour, je suis moi aussi en congé parental jusqu’au 1 janvier 2018 mon fils à 15 mois et je suis contente de vous lire j’ai l’impression d’être la bonne chez moi sans reconnaissance personne ne m’aide mon conjoint croit que je fais rien de mes journées et mon grand qui a 17 ans et lui aussi ne fait plus rien même sortir le chien c’est toujours bibi qui si colle …aucune considération heureusement mon bébé va en crèche depuis une semaine donc je vais reprendre un peu une vie sociale.

  14. Comme cela fait du bien de savoir que je ne suis pas seule dans ce cas!!! j ‘ ai pris les choses en main , ma grande va aller à l école toute la journée (moyenne section ) et ma petite ( 16 mois) ,une journée par semaine à la crèche. je me suis inscrite à la zumba, bénévolat , et laep le vendredi matin, et commencer à faire enquête métier pour reconversion pro.j ‘ ai pris 2 ans de CP, mais cela est largement suffisant!!!

    1. Super programme ! Ici le LAEP a été le début du « mieux » je dirais. Et la garderie cette 3eme année, je l’ai bénie ! La reprise d’un projet pro c’est chouette, bonne reconversion alors 🙂

  15. Je me suis beaucoup reconnu dans ce texte et ça fais du bien de voir que l’on est pas seule à devoir « supporter » le congé parental. En soi c’est une chance mais plus le temps passe et plus ca deviens un poids.
    J aimerai pouvoir reprendre une activité professionnelle mais mettre ma fille de 7 mois en garde m’est insupportable.
    toutefois il va falloir que je trouve des solutions car je commence à être déprimée, irritable, angoissée et chaque petite chose prend des dimensions excessives. En restant seule à la maison à longueur de journée, j’ai beaucoup de mal à prendre du recul sur chaque situation un peu contrariante.
    En tout cas merci pour cette article qui me donne quelques pistes à suivre pour mieux vivre mon congé parental 🙂

  16. Merci ! Qu’est ce que ça m’a fait du bien de lire ton article , moi qui est passé la journée avec une glue de 13 mois collé à la gambette , qui n’a dormi qu’un peu ce matin et qui bien sur ne sait absolument pas jouer seule !
    Moi qui ai fini la journée avec les 3 zozos en me tirant les cheveux et en ayant envie d hurler à la moindre cotrariété qu’ils me font voir (et ils m’en font voir les bougres !)

    Alors MERCI , je me sens , d’une , moins seule et de deux , ça me redonne (un peu) l’envie de pour suivre comme ça .

    Laura, au fond du gouffre moralement de plus en plus souvent !

    1. J’étais en congé parental partiel et j’avais repris mon activité à côté. Sinon c’est effectivement compliqué financièrement…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *