Et puis je t’aime.

Ces mots que je ne pense pas et qui sortent bien trop souvent, je les retire. Au fond tu sais que ce n’est pas vrai, mais les mots blessent parfois bien plus que des actes, et pour ça je ne pourrais jamais assez m’excuser.

Cette culpabilité que je ressens en permanence, le stress de bien faire, les remises en question, tu vois bien que ça m’épuise et que ça parasite ma vie et un peu la tienne aussi. Alors je fais de mon mieux pour les ramener à un niveau correct, juste assez pour ne pas me reposer sur mes lauriers ou croire les choses acquises.

Mon amour t’est acquis lui, promis. Il l’a été au moment où je t’ai vu la première fois, et il l’est toujours aujourd’hui. Il est de ces choses qui ne fanent pas et resteront toujours là, ces choses rares qui ne changent pas même quand on n’y croit pas.

Ces doutes, ces envies contraires, ces pétages de plomb, ces cris, ces pleurs, ils sont naturels, ils sont humains. Je suis aussi comme ça. Ces câlins, ces bisous, cette douce sensation que je ressens quand tu es contre moi, ce temps qui s’arrête juste pour laisser place au bonheur tout simple, ce sont des choses dont j’aimerais profiter d’avantage. Et promis, j’en ai envie.

Ces principes, cette volonté d’être meilleure, de ne pas te traiter d’une manière qui pourrait te nuire, abîmer notre relation, te traiter comme un égal et apprendre de toi chaque jour, se font de plus en plus forts et de plus en plus certains.

Je n’ai pas besoin de l’approbation quelconque pour vivre notre vie comme cela. Je le sais maintenant, et je n’en veux plus de toute façon. Notre amour n’appartient qu’à nous.

Il peut prendre de multiples formes, parfois discret, parfois évident, parfois féroce, parfois un peu brouillé. Mais ce qui compte c’est qu’il soit là.

Alors je crie, alors je pleure, alors je me plains 154 fois par jour (au moins), mais je suis heureuse.

Promis.

Je ne l’ai jamais autant été et m’autoriser à l’être c’est ce que je fais aujourd’hui. Ce ne sont pas des paroles en l’air, des fausses résolutions à mettre sur mon éternelle to do list. C’est une hache que j’enterre, un combat inutile que j’abandonne.

Je me rends.

Je lâche prise et je vis, pour moi, pour toi. Qu’importent les autres, ils ne peuvent pas vivre pour nous. J’ai tant lutté pour trouver comment apprécier la vie alors qu’il suffit d’ouvrir les yeux et de voir tout ce que j’ai déjà. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai le sentiment que ça cheminait depuis longtemps et pourtant ça me surprend autant que ça semble naturel.

La vie est bien trop courte. Et bien trop belle avec toi.

Ne perds jamais de vue que je t’aime de toutes mes forces. Que je ne veux que ton bonheur, toujours, il passe avant le mien même si j’ai besoin d’espace, de temps pour moi et de me faire plaisir aussi. Je ne suis pas parfaite, tu le sais, je le sais, mais je ne suis pas si mal non plus. Et tu fais toujours ressortir le meilleur, au fond. Même quand tu as l’impression de me rendre chèvre (et je ne te le cache pas, tu le fais ! comme je le fais surement aussi, avec mon sale caractère et mes idées arrêtées)

Alors je respire, je regarde le ciel, je m’assieds par terre, je ne fais rien et c’est tout aussi bien.

Je souris, je râle, je suis moi et ça me va. Je te regarde et je suis bien. Quoiqu’il arrive on prendra soin de nous, je prendrai soin de toi. Je crierai aussi, parce que je suis comme ça, je m’excuserai aussi. Il y aura des jours sans, mais c’est aussi ça la vie. Toi tu es quand même un sacré plus, alors ça compense.

Je pense à toi et je me dis qu’on a plutôt réussi. J’imagine tout ce qui fera notre vie, ce qui pourrait changer, plusieurs cas de figure. Et tu sais quoi ? Ils me plaisent tous, peu importe ce que la vie choisira. Tant que je t’ai toi.

Je veux te laisser vivre et pas te contraindre à être quelqu’un que tu n’es pas. Je veux tout savoir de toi, mais que tu gardes ton jardin secret.

Je voudrais te dire tout ça.

A elles, à lui, à moi.

Et puis je t’aime.

 

 

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