Faire garder bébé après deux ans de congé parental… #Miniloutealagarderie !

Depuis vendredi, Miniloute est inscrite à la halte garderie. Depuis hier, elle est en adaptation. Alors, faire garder bébé à 2 ans ça se passe comment ?

 

Septembre aura été le mois de la rentrée pour tout le monde chez nous. Liloute en grande section, maman qui passe en parental à mi temps (et reprend donc son activité freelance) et … Miniloute qui fait son entrée en collectivité, après 2 ans rien qu’avec maman.

On a la chance d’avoir dans notre secteur une halte garderie itinérante qui propose aux parents de laisser leurs enfants à partir de 1 an sur différents points d’accueils sur la semaine. Parmi ceux-ci, il y en a 3, sur 4 créneaux, vraiment pas loin de chez nous. Le prix est très raisonnable et surtout, il y a de la place même pour les enfants dont les parents ne travaillent pas (ou ceux qui, comme moi, ne sont pas reconnus comme « en activité ») ! On peut laisser son enfant jusque 3 h sur un créneau et le paiement se fait à l’heure par tickets qu’on achète dans des crèches municipales.

Je peux donc faire garder bébé sur plusieurs demi journées dans la semaine, chez nous ça sera minimum 3 fois pour que j’aie le temps de travailler de chez moi. Mais avant ça, il y a la fameuse période d’adaptation, plus ou moins longue selon les enfants.

Hier après midi, Miniloute est restée une petite heure pour la première fois à la garderie. Je crois que j’ai passé la matinée et le début d’après midi dans un état de stress intense, le ventre qui faisait des noeuds, des oublis de ceci, cela, bref j’avais la tête ailleurs ! J’ai essayé de ne pas trop le montrer à mon bébé qui n’a pas l’habitude d’être gardée sans moi en collectivité. Il y a bien eu les temps d’accueil parent/enfant l’an dernier, mais là, c’est autre chose !

Je l’ai confiée aux gentilles dames de la garderie, elle s’est dirigée vers les jeux immédiatement et m’a dit au revoir. Je suis partie avec l’envie de pleurer, j’ai bien du faire des bêtises au volant sur le kilomètre qui me séparait de chez moi, et j’ai passé une demi heure à tourner en rond en attendant de repartir. Je l’ai retrouvée en train de jouer avec une des éducatrices, les yeux un peu gonflés… Et j’ai appris que si la première demi heure s’était super bien passée, elle avait fini par éclater en sanglots sur la deuxième. Elle a accepté les bras de tout le monde, se calmait plutôt facilement, mais elles l’ont sentie à fleur de peau jusqu’au mon retour. On a donc décidé de refaire une heure d’adaptation ce matin, dans un lieu encore plus proche de chez nous (et qui, au passage, est aussi le point d’accueil du centre aéré de Liloute !) pour aviser ensuite.

Ce matin donc, j’ai laissé mon bébé après avoir bu une gorgée de café, avec pas mal d’appréhension. J’avais peur qu’elle se mette à pleurer dès le début, ou quand je partirais…

Il n’en fut rien. Elle a dit bonjour, s’est dirigée vers les jeux, et j’ai pu partir. Par la suite, j’ai récupéré le dossier de sa soeur dans la pièce d’a côté et j’ai été surprise de n’entendre aucun pleur !

C’est donc un peu plus sereine que j’ai passé 40 bonnes minutes seule à la maison, entre mails, organisation de la semaine, vaisselle… Sans enfant ! Ça fait vraiment bizarre au bout de 2 ans sans faire garder bébé… 2 ans 24/24 (ou presque) avec elle ! Ces moments là, j’en rêvais, mais je crois que je n’étais pas prête avant aujourd’hui. J’ai d’ailleurs un peu plus savouré qu’hier, même si sur la fin j’avais vraiment hâte de la récupérer !

Quand je suis arrivée j’ai tout de suite reconnu les pleurs de ma toute petite. J’ai eu le coeur instantanément serré et je l’ai prise contre moi dès que je l’ai vue pour tenter de calmer ses sanglots. J’ai fait le point avec l’équipe : elle a joué plus longtemps qu’hier, mais toujours peu rassurée, elle cherchait souvent les bras, regardait beaucoup autour d’elle. Elle a fini par se mettre à pleurer quelques minutes avant mon arrivée, ce qui constitue tout de même une évolution.

J’avoue que j’idéalisais un peu cette adaptation : je pensais qu’on passerait vite à 2, puis 3 heures de garderie assez rapidement. Mais on a décidé d’y aller tout doux, et je fais confiance aux personnes de la garderie pour savoir ce qui est le mieux. Elle y retourne donc demain pour encore une heure et ensuite la semaine prochaine, à voir pour la durée. On m’a prévenue que ça risquait d’être long, qu’il ne fallait pas trop lui en demander, après tout elle n’a que deux ans et c’est un grand changement pour elle !

Alors on va y aller en douceur, même si j’avais prévu d’avoir vite du temps pour travailler, je vais continuer à le faire pendant les siestes et le soir, et petit à petit on arrivera à la laisser plus longtemps (j’espère) ! Je dois aussi prendre en compte sa sensibilité, ses besoins et son évolution.

Ce qui est chouette c’est que faire garder bébé un an avant l’entrée en maternelle permet aussi de les familiariser avec la collectivité. En espérant que sa rentrée soit moins dure que celle de sa soeur il y a 2 ans…

 

adaptation-bebe-garderie
A moi les tasses de café tranquille ! Le message d’encouragement c’est cadeau 🙂

6 commentaires

  1. Merci pour cet article. Mon garçon est encore petit (13 mois) et je compte rester en congé parental mais il adore être avec d’autres enfants et voir des gens. Problème, la halte garderie à côté de chez moi n’a pas l’air aussi à l’écoute des enfants et flexible sur les horaires (en tout cas lors du premier contact) donc j’hésite un peu à faire le pas pour le laisser une ou deux heures.

    1. Mince… Vous pouvez toujours le laisser une heure pour voir, et si ça ne va pas faire marche arrière 😉 Sinon il y a les lieux d accueil parents/enfants, je ne sais pas si vous avez ça près de chez vous, mais c’est top pour que bébé joue avec d autres enfants pendant que les mamans discutent

      1. Désolée de ne répondre que maintenant. Je pensais que c’était pour les bébés plus petits. Sinon on va à la plage et au parc ^^ et il se fait des copains, mais c’est vrai qu’avec les beaux jours qui vont se finir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *