3 ans de toi.

3 ans déjà que Miniloute est entrée dans nos vies ! Lettre à ma petite grande, qui sera toujours un petit peu mon bébé…

 

On y est, Miniloute, aujourd’hui tu as « croizans » ! Joyeux anniversaire à la plus chipie des petites filles, mon pot de glue, ma tête de mule, ma câlineuse en série…

 

 

3 ans que tu es venue compléter notre famille et boucler la boucle. 3 ans que j’ai appris à t’apprivoiser, 3 ans que je suis tombée amoureuse de ta petite bouille, ton unique fossette sur la joue et tes grands yeux noirs. 3 ans que tu as fait de S. une grande soeur comblée (même si elle te râle souvent après).

Mon bébé bouclé, tu as été très désirée mais tu n’as mis qu’un an à t’installer. Ce qui était long sur le moment mais peu comparé à ta grande soeur. J’ai souvent pensé que tu étais trop dure, trop tonique, que tu avais trop de besoins et qu’ils étaient trop intenses… J’ai souvent pensé que tu étais un bébé « TROP ». Mais la vérité c’est que tu es exactement celle qu’il nous fallait, malgré les pleurs, la douleur, les crises, les larmes et le découragement parfois. Celle que je ne pouvais me résoudre à poser, celle que j’ai porté longtemps, jusqu’à ce que TU décides que tu étais assez grande pour commencer à te détacher seule.

Tu as été ce bébé qui avait mal, tout le temps. Qui prenait beaucoup de médicaments. Qui voyait la spécialiste de l’hôpital une fois par mois. Certes, le RGO ce n’est pas une maladie grave mais tu souffrais, et souffrir h24 quand on est si petit, c’est déjà trop. Tu étais ce bébé qui s’endormait systématiquement en écharpe, puis a voulu voir le monde en porte bébé dans mon dos. Tu a été ce bébé qui a tenu assise à 4 mois, debout à 7, marché à 10. Je t’avoue que c’est là que j’ai commencé à trouver que tu grandissais trop vite.

Mais c’est tout toi ça, mon bébé pressé de grandir. Celle qui tenait sa tête au bout de quelques jours, celle qui ne tient pas en place tout court. Tu m’as fait le faveur d’arriver un peu avant le terme alors que je redoutais le même dépassement que ta soeur.

 

 

C’était un dimanche matin, au début du mois d’Août. On t’a posée sur moi et plus rien n’existait autour l’espace d’un instant. Solaire, je crois que c’est le mot qui te définit le plus. (Juste avant casse-pieds, faut pas déconner -humour-)
Tu rayonnes, et quand tu souris c’est tout notre monde qui gravite autour de toi. Tu as ce don là, de tout apaiser avec ton sourire et ton rire si contagieux. Tes câlins à profusion, tes bisous et tes « ze taime ». Ce qui te rend si attachante malgré ton caractère bien trempé et tes crises de frustration, ta sensibilité à fleur de peau.

C’était il y a 3 ans, et tu étais si petite… Maintenant je te regarde et tu me parais si grande.

Pourtant, longtemps tu es restée « ma toute petite », mon bébé chat à moi. Je me référais à toi en disant « la petite » en opposition à « la grande » pour ta soeur. Et puis, boum, tu n’es plus un bébé.

Pourtant les signes auraient du me mettre sur la voie, mais j’ai du fermer les yeux pour te garder encore un petit peu bébé… La fin du lit à barreaux, la fin des couches, la fin de la garderie… Dans 1 mois tu rentres à l’école et je ne sais pas si je suis prête pour ça. Toi, tu l’es, c’est certain. Tu n’as pas de soucis quand il s’agit de nous laisser, de te détacher pour mieux nous retrouver. Je t’ai gardée avec moi 2 ans et tout le monde y allait de son commentaire la dessus: tu aurais du mal avec la séparation, tu ne prendrais jamais ton indépendance (à 2 ans?) et je ne te rendais pas service. Et toc ! Tu es bien plus sure de toi que ce qu’on pensait, bien dans tes baskets et j’aime à penser que c’est parce qu’on a respecté ton rythme à toi. Qu’on a pu le faire, même si franchement c’était difficile parfois.

Ne m’en veux pas si je continue à respirer l’odeur de bébé dans ton cou encore un peu, à contempler tes joues de poupon et tes petites mains potelées. Ne me blâme pas pour la nostalgie de temps en temps de cette toute petite personne de 52 cm que tu étais il y a une éternité. De vouloir retenir le temps parfois alors que j’ai tant de fois voulu l’accélérer. Après tout, tu étais mon dernier bébé et tu le resteras toujours un petit peu… 

 

 

Mais ne me laisse pas te freiner sans faire exprès, continue de si bien grandir, de t’épanouir et de nous devancer, nous étonner. D’être cette petite soeur que ta grande soeur aime tant, de garder cette complicité unique avec elle.
Continue d’être toi, avec ton fort caractère, ta détermination, ta tendresse et ta joie de vivre. Ne m’écoute pas les fois où je te colle encore trop d’étiquettes sur le front ou le dos. Tu es parfaite, et tu as 3 ans aujourd’hui.

Joyeux anniversaire ma petite grande. Je t’aime.

 

Maman.

 

 

9 commentaires

  1. Oh je suis en retard mais joyeux anniversaire ! Qu’est-ce que ça lui fera plaisir de lire ça dans quelques années…

  2. Bonjour,

    Je découvre votre blog avec cette lettre magnifique. Merci.

    Quand elle avait trois ans, j’appelais moi aussi ma fille L. « ma petite grande ». Aujourd’hui, elle a dix ans, n’est plus vraiment petite ; mais quand je ferme les yeux je sens encore l’odeur de bébé dans son cou ; alors, désormais, je l’appelle « ma grande petite grande ». Ça lui va très bien – enfin, quand nous sommes tous les deux.

    Nos enfants grandissent mais certains de nos rêves, eux, ne vieillissent jamais.

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