Concilier vie pro et vie de parent : quelles solutions ?

Voilà une réflexion que j’ai entamé pendant ma première grossesse : comment arriver à passer du temps avec mon bébé tout en travaillant ? Mon parcours de working mum.

C’est une question que se posent beaucoup de parents : comment concilier vie pro et vie de famille ? Que ce soit en étant salarié, à son compte, en congé parental, en optant pour un changement de carrière ou une adaptation de ses horaires / contrat de travail, les solutions sont multiples et vous trouverez forcément celle qui vous correspond au mieux.

Mes choix après chacun de mes congés maternité :

3 enfants, 3 parcours post grossesse différents au niveau professionnel ! Quand j’étais enceinte de Liloute, j’ai débuté mon activité auto entrepreneur en tant que rédactrice web, quelques piges par ci par là… Puis après sa naissance, j’ai pris un congé parental pour changer d’avis au bout de 3 mois et reprendre une activité salariée à plein temps. A l’époque, j’en avais grandement besoin : une dépression liée au RGO de bébé, une nécessité de m’évader, presque de « fuir » ce quotidien…

Et au bout d’un an, j’ai saisi l’opportunité de mettre fin à ce contrat pour me réorienter et entamer une formation dans le webmarketing. J’ai aussi repris les cours à l’auto école à ce moment là d’ailleurs ! J’ai donc repris une activité à mon compte, puis je suis tombée enceinte de Miniloute.

Cette fois, j’ai choisi de rester en congé parental pendant 2 ans. A l’époque, on pouvait le prendre jusqu’aux 3 ans de bébé. J’ai ensuite repris mon activité en auto entrepreneur, jusque fin 2018. J’ai à ce moment là accepté un job salarié en tant que responsable webmarketing, avec quelques missions à mon compte de temps à autre.

La grossesse surprise pour Bébéloute a tout chamboulé : j’ai demandé à quitter mon poste et repris à 100% en micro entreprise. Après le congé maternité, je me suis remise en congé parental, mais à mi temps ! Je peux ainsi reprendre des missions sur la moitié de ma semaine en gardant mon bébé : clairement, je peux tenter de travailler au moins 50% de mon temps effectif avec un bébé, ce qui relève du challenge mais me convient parfaitement pour l’instant !

Devenir nounou :

Certaines de mes amies (et même moi, un bref moment pendant ma première grossesse !) ont fait le choix de devenir nounou. C’est effectivement une bonne solution mais il faut savoir que votre enfant prendre une « place » disponible sur votre agrément et que c’est loin d’être de tout repos 😉 Comme prof, c’est un peu une vocation selon moi. L’avantage quand on est déjà maman, c’est qu’on peut aussi se sentir plus à même de s’occuper de bébés.

Passer à 80%, adapter son temps de travail :

Que ce soit pour maman ou pour papa, le congé parental peut donc se prendre en partiel et donc se « cumuler » avec votre emploi (salarié ou non). Beaucoup font donc la démarche auprès de leur employeur et de la CAF pour passer à temps partiel voire à mi temps : le fameux 80%. 

A lire aussi : mieux vivre son congé parental

En tant que freelance, j’adapte moi aussi mes horaires à ma vie de famille, ce qui m’amène également à bosser le soir et le week-end.

Changer de voie, être à son compte :

Je vous ai déjà parlé ici du choix d’être maman et freelance : c’est pour moi (et pour moi personnellement, pas forcément pour vous !) LE choix qui nous correspond. 

Ce n’est pas facile tous les jours, mais c’est ce qui permet de me lancer vraiment professionnellement et d’être en phase avec ma maternité. J’ai tout plein de projets et j’ai l’impression que chaque bébé en déclenche plusieurs dans mon esprit ! Pour moi, être à mon compte (maman ou non) est la solution pour m’épanouir. Bien sûr, certains trouveront ça « facile » en ayant un conjoint salarié à côté et je le reconnais. Et bien sûr, c’est parfois compliqué de trouver des missions et des clients, mais c’est vraiment MA solution à moi pour concilier vie perso et vie pro.

Evidemment, « ne rien changer » à votre activité pro, c’est une solution également ! C’est d’ailleurs celle qui est choisie par la plupart des parents.

Et vous, quelle option avez-vous choisie ? Un témoignage à apporter ? Partagez-le en commentaires !

Article sponsorisé.

2 commentaires

  1. Après la naissance de ma fille aînée en 2011, j’ai repris mon travail à temps plein à la fin du congé de maternité légal. J’étais infirmière et j’ai demandé à travailler de nuit pendant quelques mois. Ça m’a permis de passer plus de temps avec elle. Comme je travaillais un week-end sur 2, la semaine elle allait à la crèche l’équivalent d’un mi temps et les week-ends où je tevailalis elle passait du temps juste avec son papa (pendant que je dormais donc). Ça convenait bien à tout le monde. J’ai repris ensuite de jour mais en garda t beaucoup de nuits.
    A la naissance de mon fils en 2014 j’ai changé de service, contrainte par une demande de 80%. Toujours beaucoup de nuits et donc avec les recuo supplémentaires que cela procure je n’ai pas eu l’impression de beaucoup travailler et j’ai pu passer beaucoup de temps avec mes enfants tout en travaillant.
    J’ai repris à temps plein début 2020, par nécessité car je demandais à partir en formation et il me fallait être à temps plein. En étant de nuit cela me permettait d’aller chercher mes enfants à l’école à 16h30 tous les jours.
    Je pense maintenant qu’ils sont plus grands que j’ai fait les bons choix. J’ai passé beaucoup de temps avec eux, j’ai pu m’investir à l’école, participer aux sorties scolaires etc
    Un congé parental n’était financièrement pas possible.
    Je suis en reconversion pour devenir instit et si j’avais un troisième enfant je pense que je demanderai un temps partiel encore.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *