Première terreur nocturne.

Hier soir, vers 21h, peu après le coucher de bébé (vers 20h30), son père l’a entendue pleurer.

Jusque là rien d’exceptionnel, elle a un petit rhume qui aurait pu la gener… Sauf que ces pleurs étaient un peu forts, un peu différents, ils m’ont rapidement intrigué.
En prenant bébé dans mes bras, je remarque qu’elle est à moitié endormie, pleure par a coups, se tire les cheveux, me repousse, se débat, se calme puis repart… Un peu désarmée je pense tout de même à une terreur nocturne, mon bébé ne me reconnait pas, elle hurle de frayeur, impossible à calmer.

« La terreur nocturne commence en début de nuit ou de siestes longues (dans les une à trois heures après l’endormissement) par un cri de panique. L’enfant est souvent assis sur son lit, les yeux écarquillés et fixes, en mydriase. Il a l’air terrifié, hurle, et est insensible aux tentatives de ses parents pour le rassurer : il se débat, lorsqu’on tente de le toucher pour le calmer. La crise dure de une à 20 minutes et s’accompagne de tachycardie, polypnée, agitation, sudation, cris, rougeur du visage ou parfois pâleur. Il prononce parfois des propos incohérents. Généralement, en fin de crise, l’enfant s’apaise spontanément et se rendort. Il ne garde aucun souvenir de la crise, mais elle laisse en général ses parents très inquiets et désemparés. » (Wikipédia)
Il a fallu quelques minutes, désespèrément longues, de patience, de berçage (dur quand bébé se débat!), pour qu’elle se rendorme, apaisée, contre moi.
Il est conseillé aux parents de ne pas prendre l’enfant dans leurs bras… Plus facile à dire qu’à faire! Mais rester tout à côté, car une terreur nocturne ne peut pas être calmée par les tentatives du parent. C’est ce qu’il y a de plus affolant! Le bébé n’a pas conscience de la présence de ses parents, il est entre le sommeil et le réveil, le mieux est donc de ne pas le réveiller.
« Le mieux à faire est encore de vous asseoir près de votre petit et d’attendre que la terreur passe. Vous pouvez aussi essayer d’emmener votre enfant dans une autre pièce ou à l’extérieur pour faire varier la température et le ramener dans une phase de sommeil plus léger.
Votre tout-petit devrait retrouver son calme, se blottir dans son lit et se rendormir en l’espace de 15 à 20 minutes. Le lendemain, il aura oublié cet épisode et il est préférable de ne pas le lui rappeler
.  » (babycenter)
Apparemment, elle n’en gardera pas de souvenir. En ce qui nous concerne, ça reste assez impressionnant et on s’en souviendra!
Mais alors, la question se pose, et l’angoisse pointe: est ce que ça va devenir récurrent?
Il parait que les épisodes de terreurs nocturnes ont tendance à survenir quand l’enfant a eu une journée très agitée, a vu beaucoup de monde, et est très fatigué. Dans notre cas, le rhume de la miss l’a énormément fatiguée et ses siestes de la journée ont été quasi nulles, ce qui ne lui ressemble pas.
Vous avez déjà vécu ce genre de choses? Quelle a été votre réaction?

1 commentaire

  1. Ma fille fait aussi des terreur nocturne mais nous avons toujours penser qu’elle faisait des cauchemars. Tu vient de me faire comprendre que ma fille fais des terreur nocturne en fin de compte. Nous ça se manifeste un peu prêt vers 22h soit 2h après son couché. Elle pleure très fort et impossible de la calmé et 10 a 15 minute plus tard elle se calme dans mes bras et se rendors. C’est clair que c’est assez flippant et ça me fait mal de la voir dans cet état et de pas pouvoir la calmé.

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