Ecrire et ré-écrire.

J’ai parfois du mal à m’investir dans mes passions, quelles qu’elles soient.
A aller au bout de mes envies, mes projets d’apprentissage, vaincre le trac et puis rester constante.

Ce qui est un peu bizarre car une passion, normalement, occupe tout l’espace, une grande partie de la vie.
Je l’ai vu avec la guitare, la photo (en tant que modèle, je suis une piètre photographe, cela dit je ne suis pas non plus un super modèle avouons le!), la musique etc…
On commence, on adore, on s’entraine et on s’applique.

Puis vient le moment où il faut être moins timide, faire plus d’efforts, travailler encore et encore sur quelque chose qu’on ne maitrise pas bien.
Et baisser les bras.

Du moins c’est toujours dans cet ordre là que ça s’est passé pour moi. Je ne suis pas lâche ou paresseuse, au contraire, je manque juste énormément de confiance en moi.
Donc quand une difficulté se dresse devant moi, qu’il faut être meilleure, et surtout le montrer, ça devient trop dur. Et je suis prête à renoncer avec une micro-passion juste par honte.

Et pourtant…
En cherchant dans mes souvenirs je crois qu’écrire a toujours fait partie de ma vie. Du moins depuis l’âge scolaire, celui où j’aimais écrire des « livres » dans des cahiers ou sur un assemblage de feuilles de papier.
Puis à l’âge des rédactions, des paroles de chansons et des langues étrangères.

Je crois bien être une littéraire, quoique je n’en serai jamais sûre. Je ne pense pas qu’on puisse se définir par un mot, se ranger parfaitement dans une case.

Quand j’ai repensé à tout ça récemment, quand je me disais que je n’avais pas de passion particulière, j’ai réalisé que l’évidence m’était passée sous le nez: j’aime tellement écrire que ça en est devenu normal. Mais ça reste essentiel, un besoin.
Et c’est surtout un domaine où je n’ai pas peur de vouloir me perfectionner, parce qu’il reste beaucoup de travail à accomplir.

J’ai adoré la période où écrire était mon travail (en quelque sorte, et plutôt modestement, je suis loin d’être un grand auteur ou une super reporter!) Si je m’écoutais, je crois que je me relancerai dans cette voie et en fait, j’y réfléchis de plus en plus.

A mon petit niveau, je suis bien contente de pouvoir régulièrement écrire, en amateur, ici ou ailleurs, et je vous remercie mille fois, vous qui passez par là pour me lire de temps en temps !

C’était un billet personnel genre « 3615 ma vie » (RIP ère du Minitel), parce que je ne suis pas qu’une maman ! 

Et vous, une passion ?

2 commentaires

  1. Aaah là là, que ce billet me parle !!! J’aurais pu l’écrire !!! Sauf pour la photo (moi, c’est plutôt derrière l’objectif que je préfère, héhé !). Mais tout est exactement pareil : se passionner, se lancer, réussir de chouettes choses, et puis… devoir se perfectionner, et là ça bloque, peur de mal faire, peur que « le mieux soit l’ennemi du bien », donc plutôt que de se planter, on en reste au stade initial…Et pour l’écriture, ben exactement pareil que toi ! Mais tu as déjà mis le pied dedans en commençant ce blog, c’est déjà super ! Continue, fais-toi plaisir !! :)Et dis-nous en plus sur ce mystérieux métier où l’écriture était ton travail !!! 🙂 (ça m’intriiiigue, j’aimerais bien savoir !!!)Moi, je suis pour la réalisation des rêves, alors vas-y, fonce, ne te pose pas de questions : fais-toi plaisir, profite, et vis de tes passions si tu peux !!! Ce serait le plus beau cadeau à te faire à toi-même ! :)Auré =)

    1. J’aime toujours autant te lire Auré :)J’ai été rédactrice web et j’avoue que j’aimerais y revenir, mais c’est encore en réflexion, c’est déjà dur de concilier boulot à plein temps et vie perso… A moins que!Merci pour tes encouragements, qui sait, il se pourrait bien que je les suive! 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *