Je vous ai raconté les essais, la grossesse, la naissance de choupette, mais rien sur l’après, (le terme délicat de post partum), la maternité.
Alors concrètement, moi déjà je ne l’ai pas fait comme tout le monde: mon arrivée était prévue, je n’ai pas accouru à la maternité en pleine nuit, je suis venue sur rendez vous pour qu’on déloge ma petite squatteuse.
Le reste vous savez: je suis arrivée et le travail avait déjà commencé. 12 h plus tard (10h de travail et 2h de peau à peau – ambiance lever de soleil et parents gagas) je monte en chambre, celle qui sera la mienne pendant 5 jours.
Bon la clinique où je suis allée est privée et entièrement rénovée, donc côté chambre c’était top: petit balcon, lit très confortable (le fauteuil pour le papa beaucoup moins), salle de bain avec douche a l’italienne, des placards à foison… Mieux qu’une chambre d’hôtel (en même temps vu le prix!)
Côté nourriture, pas de miracles, ça reste de la restauration collective d’hôpital… Pour avoir vu la chose de l’intérieur je sais qu’on y fait pas non plus de la grande cuisine. Mais j’avais toujours de bonnes quantités, monsieur aussi, et on a pu faire un stock de bouteilles d evian pour la maison.
Côté visites on a su respecter mon choix: les gens ne se sont pas bousculés, sont restés peu de temps, n’ont pas osé prendre bébé dans son berceau (normal, elle dormait tout le temps!), et on a été très gentil et prévenant avec moi.
J’ai trouvé les AP et les SF (pour toi novice: Auxilliaire Puériculture et Sage Femme) très disponibles, de jour comme de nuit. La grande classe: l’interphone dans chaque chambre pour les joindre la nuit sans que personne ne se déplace.
Tout était orienté pour le confort maman et bébé (moins pour le papa, je me répète mais bon le pauvre!), des ateliers sur l’allaitement, de l’emmaillotage, etc… On ne m’a rien dit quand on a vu que je dormais avec mon bébé, au contraire!
Ce que j’ai moins aimé: les équipes qui se contredisent sans arrêt, les reflexions sur l’appétit de la miss (une fois au biberon elle avait un appétit d ogre et réclamait toutes les 2h30… Remarque: au sein c’était pareil!), le fait qu’on m’a fait sortir un samedi et non le vendredi…
Au final j’ai vu ça comme une espèce de transition, j’avais bien besoin de ces quelques jours avant de retourner chez nous avec ce bébé tout neuf!