Le RGO, un an après.

J’y ai pensé ce matin, ça fait maintenant un peu plus d’un an, qu’en accord avec le pédiatre qui s’occupe de miniloute (oui, elle change de surnom gaga tous les jours ici) nous avons décidé de passer aux traitements dits anti-acides pour le reflux de cette dernière. La grosse artillerie qu’on ne sort qu’en cas d’échec de toutes les méthodes préconisées.

Le lit du bébé RGO sévère. On a fait avec les moyens du bord perso !

Petit retour en arrière, je vous avais parlé ici du reflux pathologique, de ses effets, de la galère que cela a été chez nous.

Notre fille fait partie de ces enfants qui réagissent mieux à une molécule qu’à une autre. Ainsi, nous avons essayé pendant bien deux mois de soigner ses douleurs avec de l’oméprazole (le plus connu, le plus répandu) Je vous épargne le speech sur les inhibiteurs de pompe à protons (non je ne l’ai pas inventé!), en gros on lui a donné un médicament qui empêche son petit estomac de produire trop d’acide.

Ou qui devait le faire.
Car ça marchait 3 jours, puis rebelote.

Ca résume assez bien ce qu’elle ressentait, tout le temps, pendant ses 3 premiers mois.

Après de multiples changements de posologie, de préparation (car il fallait faire faire les gélules par un labo en particulier), le docteur a abattu sa dernière carte: RDV gastro pédiatre et changement pour l’ésoméprazole (cousin du premier)

Nous avons pu souffler à partir de Janvier 2012, car ce traitement a toujours bien fait effet. Les douleurs du reflux ont été, à partir de là, plus qu’un mauvais souvenir pour nous tous.

Près d’un an après, nous sommes en période de « sevrage ». C’est-à-dire que Choupette n’a apparemment plus besoin de son traitement, en particulier depuis qu’elle marche et recommence à consommer des produits laitiers sans problème (oui, parce qu’elle était également intolérante au lait de vache… ceci explique cela.)

Passé la période de stress où je guettais l’acidité de son haleine 3 fois par jour (vraiment, hein.), tout a l’air de très bien se passer.
Je peux peut être enfin me dire que c’est fini, chose que je n’osais pas penser jusqu’alors.

C’est pas pour autant qu’on va lui faire re-boire du lait de vache, en fait.

Alors oui, c’est vrai, ça a été très dur. C’est également vrai que je ne suis pas pro-médicaments et donc que j’ai eu du mal à lui donner son traitement tous les jours pendant de longs mois. J’ai aussi été plutot soulagée de voir qu’il marchait, ce qui déculpabilise un peu, quand même. Encore aujourd’hui quand elle pleure sans raison, hurle de douleur ou de colère, je me dis « ça y est, ça recommence »
Près d’un an après.

Mais cette petite fille n’est absolument pas douillette. Comme si ça l’avait endurcie. Elle est joyeuse et toujours souriante. Comme si elle avait déjà trop souffert (j’exagère à peine, elle souffrait tellement que j’ai souvent voulu souffrir à sa place).
Et si, un jour, elle devient grande soeur, je sais qu’il faudra que je guette les signes chez mon dernier né. Je serai un peu plus sereine si cela arrive à nouveau.

Mais ça serait bien que cela n’arrive pas.

Et vous, le reflux, il s’est arrangé avec l’âge ? Vos deuxièmes, troisièmes, ils l’ont aussi ?

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