Bébé surprise : cet enfant qu’on n’attendait pas

bebe surprise 3eme

Récit de la découverte de ma grossesse pas vraiment prévue et de ce 3ème bébé surprise qui arrivera en Juillet. Les débuts d’une nouvelle histoire !

Avant de commencer, je tiens à préciser certaines choses :

  • ce récit et les ressentis décrits sont personnels : merci de respecter mes émotions et mon avis et d’être respectueux si vous ne les partagez pas
  • bien sûr que ce bébé est aimé et désiré à ce jour : je veux juste revenir sur le fait que oui, on peut avoir un « bébé surprise » en 2020 et qu’on peut également ne pas sauter au plafond en l’apprenant.
  • la liberté de choix est un élément fondamental dans la vie d’une femme et au sens plus large des parents : mon témoignage n’a pas valeur de vérité universelle 😉

Maintenant que les bases sont posées, rappelons un peu le contexte : un troisième, c’était niet, et je vous en ai parlé plusieurs fois ici (voir mon article « pourquoi je n’aurai pas de troisième enfant » qui me fait bien marrer maintenant). Le deuil commençait à être fait et nos filles grandissant, nous avions d’autres préoccupations, d’autres envies même si ça n’a pas été facile de se dire que c’était terminé.

Bébé surprise : comment c’est possible ?

Je ne rentrerai pas dans les détails de la conception de ce bébé surprise, déjà parce que c’est personnel, ensuite parce que je ne les connais pas réellement. Mais sachez qu’il suffit d’une fois sans être 100%  sur d’être prudent pour que BOUM, on tombe dans le petit pourcentage « grossesse non prévue ». Et ce même si vous avez galéré pour avoir des enfants auparavant. Autre détail important : la contraception n’est jamais fiable à 100% (mis à part l’opération, l’abstinence ou autres techniques qui rendent le tout physiquement impossible ^^’) Certes, on approche de ce chiffre, mais la plupart des modes de contraception tournent autour du 99% (92 pour l’anneau, 91 pour le patch, 98 pour le préservatif si bien utilisé tout le temps)
Pour notre part je pense vraiment à un mauvais calcul de la période à risque (d’où l’utilité de se protéger tout le cycle !) et à une double ovulation, petite spécificité rigolote que mon corps affectionne de temps à autre.

Reste que oui, c’est tout à fait possible de tomber enceinte sans le vouloir en 2020, que la responsabilité revient aux 2 parents (et pas seulement à madame, une contraception se gère à deux, comme des enfants), et que chacun peut réagir différemment selon son vécu, les circonstances… On ne peut pas juger cela.

Bébé surprise : la découverte et notre réaction

Autre spécificité marrante de mon corps que j’ai découvert avec cette grossesse : les règles « anniversaire ». En gros, j’ai eu un semblant de règles à la date prévue, et même si c’était court par rapport aux autres cycles, ça semblait ne pas présager une grossesse. Mais bizarrement, quelques jours après cette fin de cycle « foireuse », j’ai été prise de fatigue, de doutes, de nausées… J’ai décidé de faire un test « pour être sure » persuadée qu’il serait négatif.

Et BAM. C’est vraiment la sensation que j’ai eu, que je tombais, ou que le ciel me tombait dessus. Le positif est apparu si vite que je n’ai pas eu le temps de réfléchir vraiment (ça, ça allait venir après). J’ai fini ma journée en mode zombie, en attendant de pouvoir en parler avec monsieur, la trouille au ventre parce que j’appréhendais énormément sa réaction.

Lui non plus n’en voulait plus. Et ça a été un choc pour lui comme pour moi. Je ne peux pas parler à sa place mais juste après la découverte on n’en menait pas large. J’ai décidé de faire une prise de sang « pour être sure » encore une fois, prise de sang qui s’est avérée bien positive : j’étais déjà à la fin du premier mois de grossesse.

Alors, on fait quoi ?

Et bah, on fait rien… En gros, au début, j’étais tellement perdue que je ne voulais pas y penser. Noël arrivait, j’avais beaucoup de choses à faire et ça m’arrangeait bien d’être dans un genre de « déni » pour ne pas avoir à prendre une décision compliquée. Monsieur me demandait souvent si j’avais réfléchi, m’assurant constamment son soutien (si tu passes par là merci, je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi !) quoique je décide. Car oui au final c’est notre bébé mais mon corps : sauf que je me sentais bien incapable de prendre une telle décision.
Je suis pro choix : pour moi c’est personnel à chacun et on a la chance de pouvoir avoir le choix. Et si jusque là je défendais le droit à l’avortement (je le défends toujours d’ailleurs), je commençais à comprendre que c’était juste inenvisageable pour ce bébé surprise.

A partir de là, ça a été presque tacite entre monsieur et moi : la vérité de ce que je voulais faire s’est imposée petit à petit et on s’est fait à l’idée plutôt progressivement. Si je suis honnête je dirais que j’ai l’impression qu’il a accepté plus vite que moi cette idée, sans doute parce qu’il devait s’en douter alors que personnellement j’étais complètement paumée…

Garder et aimer un bébé surprise, contre tout attente

Je suis toujours pro choix, toujours pour le droit de disposer de son corps. Ca ne changera jamais. La vie a fait que ce bébé qui n’était pas prévu sera finalement autant aimé et désiré que ses soeurs, avec un petit temps d’adaptation au début de ma grossesse (tout le premier trimestre pratiquement ^^’). Je commence à être plus sereine, plus sure de mon choix, plus épanouie et j’essaie de rattraper « le temps perdu ». J’ai été malade les premières semaines, beaucoup de nausées, grosse fatigue, même si j’ai moins perdu de poids que pour mes filles. Je commence doucement à sortir de la galère du premier trimestre et à essayer de profiter de cette grossesse « bonus » que la vie nous a offerte. On a annoncé la nouvelle aux proches, à l’entourage moins proche, et ça a été plutôt bien pris. De toute façon, peu importe que ce soit bien pris ou non, mais ça reste un souci de moins.
Evidemment on nous souhaite d’avoir « enfin le garçon » mais honnêtement je m’en fiche un peu : si un petit gars serait une nouveauté et un changement, une troisième fille serait parfaite aussi.

Je finirai en vous disant que j’ai énormément culpabilisé. Culpabilisé d’être tombée enceinte « par accident » à presque 35 ans et 2 enfants, culpabilisé d’avoir songé à ne pas le garder, culpabilisé d’avoir songé à le garder aussi, culpabilisé d’imposer cela à ma famille, mon mari, mon couple… Culpabilisé surtout de ne pas avoir été investie dans cette grossesse comme j’ai pu l’être pour les filles.

Aujourd’hui ça reste un peu compliqué. Je l’assume, j’en parle sans tabou, j’essaie de lier un lien avec ce bébé même si je l’aime déjà. On en est surs de surs, c’est la dernière grossesse (on va tout faire pour cette fois !), alors il serait mieux d’en profiter et de prendre le temps de revivre tout cela une dernière fois. Un jour à la fois, prendre une peur après l’autre, baby steps comme on dit.

Ce bébé surprise ne restera pas dans notre histoire comme un accident de parcours. Son histoire est à part, mais je sais qu’il sera aimé comme ses soeurs et qu’on se souviendra surtout du fait qu’il est une surprise de la vie. Cette petite farceuse qui fera toujours mentir nos « plus jamais ».

20 commentaires

  1. Vous avez raison, il faut prendre le temps, au jour le jour. Pour avoir vécu la même chose ou presque, je comprends que c’est pas facile. Je me rappelle avoir dit à la sage femme que ce bébé allait devoir s’adapter à nous et à notre situation et pas nous à lui. On était dans un trois pièces, il allait falloir déménager etc… Je suis aussi pro avortement et même si on en a parlé, je ne l’ai jamais vraiment envisagé car je ne considérais pas cela impossible d’accueillir ce bébé dans de bonnes conditions, et que en plus je savais qu’on avait pris un risque (circonstance particulière et mauvais calcul) et qu’il fallait assumer et même si on pensait s’arrêter à deux, on était pas non plus complètement contre en avoir un troisième. Ca a été dur de l’annoncer aux gens et j’assumais pas trop mais je ne regrette absolument pas et j’ai quand même très bien vécu la grossesse et beaucoup mieux l’accouchement grâce à la sophrologie. Je vous conseille d’en faire d’ailleurs! Maintenant par contre, j’avoue que si ca devait se reproduire, je ne sais pas du tout comment je réagirais, là ce serait un gros choc et je serais en mode zombie aussi je crois lol je préfère ne pas y penser mais je comprends que ca a pas du être facile à accepter quand on pense avoir vraiment tourné la page complètement.

    1. Merci pour ce commentaire, ça me rassure énormément de lire ça ! Et justement oui, je veux commencer la sophrologie (et le yoga) pour cette grossesse, en particulier pour la préparation à la naissance 🙂

  2. Je tombe sur votre article, et le hasard faisant bien les choses, je suis aussi enceinte d’un bébé surprise, qui sera aussi notre 3ème enfant. Je viens de l’apprendre (il y a 10 jours) et je suis déjà à 6 semaines de grossesse. Accident car nous avons mal calculé le risque et j’ai aussi eu une double ovulation (je ne savais même pas que c’était possible…). Bref, votre article résonne en moi car je traverse un moment difficile. Pro-choix aussi, je ne peux me faire à l’idée d’avorter (je pense à mes 2 petites filles et la culpabilité monte…). Mais impossible de me projeter pour le moment, ce 3ème enfant ne faisait pas partie de nos plans…
    Pourtant, lorsque le gynécologue m’a montré l’embryon avec une activité cardiaque lors de l’échographie, j’ai ressenti de la joie.
    Votre article me réconforte et m’apporte des réponses, ce que je ressens est normal. Alors merci d’avoir partagé votre expérience avec nous.

    1. Bonsoir et merci pour ce commentaire. Ce que vous écrivez me renvoie au début de cette grossesse moi aussi 😉 C’est exactement ce que j’ai ressenti : double ovulation, impossibilité de se projeter, culpabilité, et ce petit soulagement lors de l’échographie de voir un embryon en bonne santé et vivant malgré tout… Pas évident de gérer tous ces sentiments contraires mais une chose est sure, ce que vous ressentez est normal. Au fil des semaines j’ai appris à mieux gérer cette grossesse : maintenant enceinte de 5 mois (bientôt et demi !), l’annonce du sexe et les rendez-vous mensuels m’ont aidée à réaliser tout ça et mieux cerner ce que je souhaitais. Je déteste l’imprévu et pourtant cette 3ème petite fille non prévue sera sans doute autant aimée que ses soeurs. Et si je n’avais pas souhaité poursuivre cette grossesse, ça aurait été mon (notre) choix et il aurait été légitime aussi.
      Ne vous mettez pas la pression, prenez le temps et soyez bienveillante envers vous-même : vous avez le temps de vous y faire et tout ira bien. Je trouve même que cette grossesse est au final la moins stressante des 3 ! Plus de lâcher prise, moins de temps à gamberger (une fois la décision prise et assumée), je profite des petits mouvements de bébé et je commence à me projeter (à peine !).
      Je vous souhaite plein de belles choses pour la suite et encore merci pour ce commentaire 😉

  3. Merci beaucoup pour votre réponse, c’est tout à fait ça! L’ambivalence des sentiments est difficile à gérer… j’ai pour l’instant du mal à me réjouir, il me faut du temps pour digérer… Quoi qu’il en soit, votre expérience me rassure 🙂 Belle grossesse à vous aussi !

  4. Merci beaucoup pour votre témoignage dans lequel je me retrouve. Je ne voulais pas de troisième, j’ai déjà 2 enfants dont la dernière a 4 ans. Et je vais vers mes 35 ans… Mais voilà je viens d’apprendre que j’étais enceinte et tout se bouscule. Je suis aussi pro avortement mais j’ai du mal à l’envisager dans mon cas. Maintenant je me demande si le fait d’avoir un 3eme ne va pas bousculer toute notre vie familiale, si je suis prête de nouveau à m’occuper d’un nouveau né alors que j’appréciais énormément la liberté que je retrouvais peu à peu avec l’indépendance grandissante des aînés. De plus, on a absolument tout vendu, donc il va falloir s’occuper à nouveau de tout le matériel. Ma décision n’est pas encore tout à fait prise et j’ai aussi envie d’être juste dans le déni. Bref, moment un peu compliqué.

    1. Merci pour votre commentaire. J’étais exactement dans la même situation et je me posais les mêmes questions… Evidemment c’est un chamboulement et on survit plus qu’on vit en ce moment mais je me dis que notre décision était la bonne, justement parce qu’elle était la notre, et aussi parce que on n’imagine plus notre vie sans ce bébé 😉
      Bon courage pour la suite, quoique vous décidiez…

    2. Bonjour à vous toutes.
      Me voilà à quelques heures de mon rendez-vous avec la psychologue du planning familial età a deux jour d’ingérer de premier médicament pour l’ivg. Je n’ai pas du tout envie de le prendre ce médicament. Mon conjoint et moi même essayons d’être raisonnable, nous avons notre equilibre à 4 et nos deux enfants deviennent un peu autonomes et nous laissent un peu de temps de couple (ils ont 7 et 8 ans). Je me sens egoiste de penser à mes grasses matinées et mes petits moments tranquille, à mon couple qui a très serieusement vacillé avec l’arrivée de ces bébés, à penser à mes projets de carrière que j’ai un peu laissé en suspend pour mes enfants. Je me sens aussi egoiste de vouloir poursuivre cette grossesse parce que je le veux (par caprice et nostalgie?), la periode de la petite enfance etant une periode que j’affectionne tout particulierement et qui est passee2si vite avec mes deux rapprochés. J’imposerai un changement total de l’équilibre que l’on s’était trouvé à 4. Mon conjoint est aussi perdu que moi. Il est très tenté mais a aussi tres peur. Il va avoir 42 ans et moi 41. Mon fils et moi avons une maladie genetique rare (je l’ai appris il y a un an), heureusement non degenerative et nous avons la forme tres tres benigne. Mais et ce petit bébé qui grandit en moi ??? Le jugement et les mots durs que je sais que mes parents et beaux parents me diront. L’etat actuel et futur de nos sociétés et de notre terre et notre avenir à tous incertain (travail, pénuries, catastrophes climatiques). Des milliers de questions et de peurs, des milliers d’envies aussi et celle farouche de mettre au monde ce bébé. Ce choix de toute une vie à faire en quelques jours … peu de sites en parlent. Un grand merci pour vos mots, je me sens moins seule grace à vous.

      1. Que c’est difficile… Je connais bien ces questionnements et ces émotions et je vous envoie tout mon soutien. Ce n’est jamais une décision facile à prendre mais ça sera la vôtre quoique vous choisissiez. Les professionnels que vous allez rencontrer sont souvent d’une grande écoute et d’une grande compréhension. J’espère que vous pourrez vous confier et faire votre choix le plus sereinement possible…

  5. Bonjour,
    Je viens de lire ce bel article. Merci de dire tout haut que oui, on n’est pas forcée d’être ravie à la découverte de la surprise ! Ça ne nous empêche pas d’aimer nos enfants comme tous les autres.
    J’aurais tellement voulu vous  » rencontrer » avant : mon petit dernier est né en juin 2020. Conception surprise en septembre 2019: une conception improbable à laquelle je n’arrive toujours pas à croire. Le choc a été énorme mais aujourd’hui on est heureux !

    1. Bonjour,
      Merci pour votre commentaire 🙂
      En effet, cela ne nous empêche pas de les aimer plus que tout par la suite !

  6. Bonjour à vous toutes.
    Me voilà à quelques heures de mon rendez-vous avec la psychologue du planning familial età a deux jour d’ingérer de premier médicament pour l’ivg. Je n’ai pas du tout envie de le prendre ce médicament. Mon conjoint et moi même essayons d’être raisonnable, nous avons notre equilibre à 4 et nos deux enfants deviennent un peu autonomes et nous laissent un peu de temps de couple (ils ont 7 et 8 ans). Je me sens egoiste de penser à mes grasses matinées et mes petits moments tranquille, à mon couple qui a très serieusement vacillé avec l’arrivée de ces bébés, à penser à mes projets de carrière que j’ai un peu laissé en suspend pour mes enfants. Je me sens aussi egoiste de vouloir poursuivre cette grossesse parce que je le veux (par caprice et nostalgie?), la periode de la petite enfance etant une periode que j’affectionne tout particulierement et qui est passee2si vite avec mes deux rapprochés. J’imposerai un changement total de l’équilibre que l’on s’était trouvé à 4. Mon conjoint est aussi perdu que moi. Il est très tenté mais a aussi tres peur. Il va avoir 42 ans et moi 41. Mon fils et moi avons une maladie genetique rare (je l’ai appris il y a un an), heureusement non degenerative et nous avons la forme tres tres benigne. Mais et ce petit bébé qui grandit en moi ??? Le jugement et les mots durs que je sais que mes parents et beaux parents me diront. L’etat actuel et futur de nos sociétés et de notre terre et notre avenir à tous incertain (travail, pénuries, catastrophes climatiques). Des milliers de questions et de peurs, des milliers d’envies aussi et celle farouche de mettre au monde ce bébé. Ce choix de toute une vie à faire en quelques jours … peu de sites en parlent. Un grand merci pour vos mots, je me sens moins seule grace à vous.

  7. Bonjour,
    Quand je vous lis, j’ai l’impression de lire notre histoire. Waouh, je me dis que l’on n’est pas les seuls. Nous venons de découvrir que j’étais enceinte, une belle surprise très déstabilisante. Mon conjoint a vite digéré la nouvelle et il est super heureux par contre j’ai mis un peu plus de temps. Je me suis faite à l’idée que mes deux petits garçons de 2 et 4 ans me suffisaient. Ils sont proches et c’est du sport quotidiennement. Je me suis dit qu’ils allaient grandir et devenir très proches et du fait de leur âge rapproché les sorties seront plus simples….
    Comment cela se passe-il pour vous ? Je pense que le lus dur sont les 3 premières années. Je venais de retrouver un sommeil correct et c’est super important le sommeil… Ce sont les nuits qui me font peur et pourtant tous les enfants sont différents.

    On a surpris nos familles proches, on attend pour annoncer la nouvelle à notre entourage mais je pense que cela va en surprendre pas mal.

    J’avais entendu dire que c’était plus facile de passer de 2 à 3 ans que d’un à deux enfants. Qu’en pensez-vous ?

    1. Bonjour,
      Effectivement j’ai trouvé ça beaucoup plus difficile de passer de 1 à 2 enfants que de 2 à 3 mais c’est très personnel. Et comme vous dites, ça dépend aussi pas mal des enfants 😉
      Pour nous au final ça s’est plutôt bien passé mais mes filles sont beaucoup plus grandes (9 et 6 ans) donc je ne peux pas vraiment comparer.
      Je pense qu’on s’adapte toujours et qu’on a beaucoup lâché prise pour cette dernière. Et on s’en sort plutôt bien je pense 😉
      Je vous souhaite une belle grossesse ^^

    2. Bonsoir,
      Je tombe sur votre blog un peu par hasard. Il m’arrive la même chose quasiment. Maman de deux filles de 8 et 4 ans, je suis aujourd’hui enceinte ‘par accident’ ou ‘par peu de précaution’.. j’ai 35 ans et bien que je n’étais pas totalement fermée à l’idée d’un troisième, je m’étais plutôt faite à l’idée car le temps passe, les enfants demandent de l’énergie et il faut le dire, de l’argent évidemment mais aussi, la société ne donne pas tellement envie de faire naître des bébés.. cependant, ce bébé semble provenir aussi d’un retour de complicité et d’amour entre mon conjoint et moi. Nous nous étions beaucoup éloignés ces dernières années. Enceinte de 3 semaines, nous sommes tous les deux perdus, ne sachant qu’elle décision prendre.. pourtant, malgré mes doutes, j’ai l’impression de l’aimer déjà.

      1. Oh votre commentaire me replonge 4 ans en arrière… On a été perdus pendant bien 2 mois ici, j’avais l’impression qu’aucune décision ne me convenait et puis le choc passé, les choses sont devenues un peu plus claires. Votre choix sera forcément le bon puisque c’est le vôtre. Je vous souhaite le meilleur pour la suite 🙂

  8. Bonsoir
    J’ai 35 ans j’ai 2 garçons de 8ans et 5 ans, j’ai appris en début de semaine que j’étais enceinte. J’ai lu l’article et les commentaires. Je me retrouve énormément.
    Je suis dans l’ambivalence également. Nous voulions à la base 3 enfants mais la deuxième grossesse a été un peu plus difficile et d’avoir eu les 2 rapprochés m’a épuisé. Je n’en voulais plus, fini mon mari a eu du mal à accepter mon choix.
    Autour de nous nous avons eu bcp de naissance ces derniers mois et d’autre sont prévu, et forcément je craque devan les bouilles. Mais en me disant et c’est égoïste, c’est cool le dimanche ça se lève tous seul ça se gère, ça s’habille… bref c’est autonome. On sort plus, des visites de musée, plus de sieste, la nouvelle vie a 4.
    Ce matin j’ai même eu un entretien d’embauche pour une nouvelle boîte, je viens de changer de poste au sein de mon entreprise. Le recruteur veut aller plus loin, la j’ai boté en touche par rapport à la rémunération.
    Je suis pour l’avortement en tant que tel. Mais la le fait que financièrement nous sommes capable, je me dis que nous c’est une solution de facilité. l’organisation familiale sera perturbé et la différence d’âge avec les 2 grands me fait très peur.
    Et le truc bête que j’ai lu dans les commentaires, c’est de me dire bah j’ai tout vendu j’ai plus rien…
    Bref avec mon mari nous nous donnons qq jours de réflexion, je suis en déplacement pro donc c’est plus facile.
    Merci pour votre blog il est très bien.

    1. Merci pour votre commentaire et votre témoignage.
      Je vous souhaite beaucoup de courage quelque soit votre décision. Là où je rebondirai peut-être c’est que selon moi l’avortement n’est jamais une solution de facilité et que ça dépend beaucoup des familles et des situations de chacun. Vous avez le droit de vous écouter, de ne pas savoir, c’est une décision compliquée qui n’appartient qu’à vous. Je vous envoie tout mon soutien et encore merci.

  9. Bonjour,

    Je suis à la recherche de jolis témoignages comme les votre. J’ai 38 ans, bientôt 39 et j’ai appris il y’a presque 2 mois que j’étais enceinte d’un bébé surprise. Mauvais calcul aussi de notre côté (avec une petite part de moi qui devait le savoir ) . J’ai déjà un garçon de 9 ans et une fille de 5 ans. Mon mari devait subir une vasectomie la semaine où je suis tombée enceinte mais nous avions décidé de décaler l’opération …pour être sûrs… le destin nous est tombé dessus quelques semaines plus tard .. pour moi le plus dur a été la réaction de mon mari car il a été très mécontent et m’a rendu entièrement responsable ce qui arrivait. Je trouvais inconcevable de lui imposer un enfant donc j’ai déjà fait toutes les démarches pour interrompre la grossesse. Je dois subir un curetage la semaine prochaine mais je sens qu’une ouverture est encore possible . J’ai des sentiments comme vous très ambivalents , un instant je me projette avec un tout petit dans les bras et l’instant d’après je panique à l’idée d’être réveillée la nuit, de ne pas arriver à gérer la charge mentale de 3 bambins ( mes deux premiers sont très épuisants mais nous avons retrouvé le sommeil) bref je suis perdue et j’ai la sensation de faire quoiqu’il arrive le mauvais choix. Je l’avais déjà annoncé à nos mères car je suis vraiment très malade avec des nausées jour et nuit impossibles à cacher et la nouvelle n’a pas été bien prise donc je ne me sens pas du tout soutenue. Mon aîné a également compris ce qui se passait et nous devons gérer son éventuelle peine . C’est le meilleur ami de mon conjoint , papa de 3 enfants qui a eu l’air de l’avoir convaincu d’accepter ce que la vie nous offre de plus beau. Mais j’ai peur pour notre couple après s’il le fait plutôt pour me faire plaisir. D’avoir des reproches et de regretter notre vie d’avant. Nous refaisons des voyages, j’avais des nouveaux projets de carrière … mais je me dis que si ce n’est pas ce bébé ce ne sera plus jamais aucun autre …

    1. Bonjour Barbara,
      Merci pour votre témoignage et votre confiance. Je vous envoie tout mon soutien, quelle que soit votre décision ça reste la vôtre. Je comprends tellement… J’avais les mêmes craintes. La seule chose que je dirais c’est de bien en discuter à deux, savoir ce que chacun pense, ce que chacun craint sans juger. Je me faisais des idées sur ce que pensait mon mari et au final quand on en a parlé tout a été plus clair, j’ai eu peur de plein de choses pendant des semaines mais si je ne lui en parlais pas à lui, à qui je pouvais le faire ? Je vous souhaite le meilleur pour la suite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *