La maman en colère qui crie tout le temps

je suis cette maman qui crie trop

C’est un article un peu personnel que je vous écris aujourd’hui. Quelque chose dont j’ai honte et qui pourtant doit être dit. Je suis cette maman en colère qui crie, hurle, perd patience trop souvent. Et je crois que je sais pourquoi…

C’est un article que je voulais écrire depuis des mois, sans arriver à organiser mes pensées ou oser en parler. Pour tout vous dire, il doit y avoir 3 ou 4 brouillons en attente sur le sujet, et le premier date de plusieurs années… Parce qu’en 4 ans j’ai vécu différentes expériences de maman, eu un deuxième enfant qui a encore plus bousculé les principes d’éducation que j’avais, parce que j’oscille (comme mes filles) entre période de calme et de bien être familial (si si, on en a, faut juste bien chercher) et périodes de tensions, de crises et fatalement de culpabilité.

Commençons par le début : avant d’être maman, pour moi, les choses étaient simples. Un enfant, ça doit obéir à ses parents, ceux qui crient trop font des caprices, il faut être ferme et puis c’est tout. Si un parent se retrouve en difficulté c’est qu’il « éduque » mal, que l’enfant prend « de mauvaises habitudes » et si on laisse « trop de pouvoir » à un enfant, c’est un « enfant roi » et on est un parent laxiste. Voilà le topo.

Et puis j’ai eu un enfant. Un enfant « sage », « facile à vivre », mais un enfant quand même : avec ses besoins, ses frustrations, ses émotions et une grande sensibilité. J’ai connu la Fatigue avec un grand F (parce que non, clairement, personnellement je n’avais pas connu la fatigue physique et mentale avant, mais je ne dis pas que ce n’est pas votre cas, loin de là), j’ai connu les nuits hâchées, les couchers interminables, les pleurs qui vous tapent sur le système, les emplois du temps de ministre avec cette impression de devoir tout gérer constamment. J’ai vu ressurgir des trucs que je gardais depuis longtemps, j’ai moi aussi du faire avec une nouvelle sensibilité, de nouvelles frustrations, et j’ai revu mes principes, plusieurs fois. Pour tout vous dire je les revois régulièrement…

Entre tous ces changements, ces adaptations, mon envie de faire au mieux mais aussi de comprendre mon enfant, est apparu une vieille ennemie que je connaissais bien. Une ennemie qui s’était fait plutôt calme en grandissant, mais qui attendait tranquillement sous la surface.

La colère.

Je ne sais pas si vous connaissez le livre « Grosse Colère » de Mireille d’Alancé, mais c’est l’image que je m’en fais. Un peu moins rigolote l’image, parce que dans mon cas j’ai souvent l’impression qu’une deuxième moi prend le dessus. Une moi plus énervée, en colère, un monstre de rage et de violence verbale. Vous aussi vous la connaissez ?

Evidemment que j’ai honte de cette part de moi. Petite, j’étais hyper nerveuse et ça n’a pas vraiment changé. Et le fait de le cacher, de refouler le tout, n’a rien arrangé. Parce que sous la pression, la fatigue, la peur, elle ressort dix fois plus forte, dix fois plus effrayante.

Un peu comme le monstre du livre, sur lequel j’ai l’impression de n’avoir aucun contrôle. Je deviens cette maman qui hurle, qui menace, blessante dans ses propos. Et je vois dans le regard de mes enfants qu’ils ont peur, qu’ils se figent, que la connexion ne s’établit plus entre nous. Parfois cette simple prise de conscience me fait redescendre, chasse le monstre, parfois ça aggrave la colère de voir que mon enfant s’éloigne de moi. Evidemment, cette colère n’est pas vraiment dirigée vers elles, elle l’est toujours vers moi, vers la situation, mais pas vers mes filles. Et évidemment, je m’en veux à tel point que je finis souvent par pleurer, me traiter de mauvaise mère, avoir peur pour la suite, peur de briser la relation avec mes enfants, peur de les « traumatiser ».

Et la peur c’est la copine de la colère, elle s’aident mutuellement pour nourrir le monstre.

livre grosse colère

Je vous ai déjà parlé de mon envie d’être un parent bienveillant. Le parent qui comprend, ne perd pas son calme, s’excuse, accompagne, ne punit jamais et au grand jamais ne met de fessée. Je suis toujours convaincue par cette idée, tout en sachant que ce n’est pas incompatible avec l’autorité et les limites. Si on se comprend mieux, on peut dire non et surtout c’est mieux accepté de l’autre côté. Après tout, parler résout également les conflits, parler ça sert à désamorcer des situations, même compliquées. Mais il faut accepter que l’on n’a pas de baguette magique pour un enfant parfait. Et que l’on n’est pas non plus un robot dénué d’émotions, de souvenirs, de douleurs enfouies. Ce parent bienveillant, il l’est d’abord avec lui même.

Et ça, c’est ce que j’avais (ai toujours un peu) du mal à comprendre. Tu as beau acheter des tas de livres sur le sujet, regarder des documentaires, te mettre de beaux objectifs « je ne crierai pas aujourd’hui » (tu la vois la pression? la peur, la colère… bah oui tout est lié), rien n’est possible si on ne commence pas par là. C’est pour moi l’étape la plus dure. Parce qu’aimer mes enfants, aucun souci, mais s’aimer soi-même… c’est là que ça devient compliqué.

Pourtant la plupart des bouquins qu’on achète pour être « un meilleur parent », ils abordent tous ce sujet. Et tout au début, en plus, parce que c’est la première étape. Comment accepter que son enfant n’est pas parfait ? Comment arrêter de crier ? Comment être le super parent qui arrive à tout faire et ne s’énerve jamais, se lève toujours du bon pied pour un petit déjeuner en famille au soleil avec l’ami ricoré ?

SPOILER ALERT : ce parent là n’existe pas.

Je me culpabilisais d’être en colère, je me culpabilisais d’avoir des émotions. Allez, je mens pas, c’est toujours le cas.

Du coup, est ce que je donnais le droit à mes enfants d’être en colère et d’avoir des émotions ? Bah non. Leurs crises, elles me renvoient à ma colère, à ma fatigue, à mon mal être, à mon « incapacité à être un bon parent ».

Je vous ai écrit déjà des tas d’articles sur le sujet, et tous disaient la même chose : j’aime mes enfants mais je ne m’aime pas, du coup il y a un souci. On peut le dire 36000 fois mais ça ne règle pas entièrement la chose tant qu’on n’agit pas. Et si pour certains c’est voir un psy, pour d’autres ce sera un magnétiseur, un kinésiologue, faire du sport, de la méditation.

Je n’ai pas encore trouvé ce qui me conviendrait. Mais je me dis que le départ ce serait d’accepter cette colère, de travailler dessus. Ce monstre fait partie de moi et au fond c’est peut être tout simplement un petit monstre de rien du tout en crise, en frustration, qui veut qu’on l’écoute au lieu de le taire sans arrêt. Et c’est là que s’arrête le parallèle avec le livre : fini de mettre ce monstre dans une petite boite pour qu’il se taise. On conseille à nos enfants d’avoir un « coussin de la colère », un défouloir, de crier pour évacuer les tensions. Si ça marche sur eux, ça peut marcher sur nous.

Plus important encore : en nous voyant avoir des émotions, les accepter, poser des mots dessus, les enfants feront peut-être pareil. Le « arrête les crises », « arrête de crier », « calme toi », c’est une réflexe que j’ai et c’est normal, mais ça n’aide personne avec ses émotions, ni elles, ni moi.

Au lieu d’avoir peur du monstre, il faudrait que j’apprenne à le connaitre. Et ça me fait peur. Plus encore que de voir la peur du monstre dans les yeux de mes enfants parfois. Parce que ça reviendrait à s’occuper de soi, à se poser des questions en profondeur, et pourquoi une maman s’occuperait d’elle ?

Et à l’inverse, focaliser sur le positif, sur les moments où j’arrive à comprendre mes filles, à désamorcer une crise, à trouver une astuce pour gérer les tensions et retourner au calme… La semaine dernière j’ai choisi de retenir une victoire dans ma vie de maman en colère : j’ai trouvé un rituel pour le retour au calme de Liloute. Elle dit « Stop maman, j’ai besoin d’un câlin » quand elle sent qu’elle perd pied, et ça fait redescendre la pression des deux côtés. Pour sa soeur, ça ne fonctionne pas mais je suis sure qu’on peut trouver notre façon de calmer une crise qui débute pour en parler posément après.

Pas besoin de tuer le monstre pour ça et croyez-moi, c’est un sacré pas en avant de me dire ça. Parce que pendant tout ce temps où je revoyais mes principes, je me concentrais juste sur mes enfants, leurs émotions, et l’attitude parfaite à avoir. Et moi alors ? Pourquoi je crie, pourquoi cette colère qui monte en moi, qui bout tout le temps ? Je me demandais souvent « pourquoi elle pleure », « pourquoi elle est en colère », mais je ne faisais pas cette réflexion de mon côté. Non, il fallait taire la colère, la contenir, ne pas l’exprimer. Et ça ne faisait que l’alimenter.

J’espère qu’un jour je vous écrirai pour vous dire que j’ai trouvé ma façon d’apprivoiser le monstre. Mais pour l’instant, il faut déjà que je l’accepte et que j’arrête de le réduire au silence. Et sans vouloir me jeter de fleurs, je trouve que c’est déjà une sacrée belle étape de franchie.

Vous avez été plusieurs à me parler de cette colère, cette violence interne même, en mails ou en commentaires. J’avoue que jusqu’ici j’avais honte d’en parler, mais que vos témoignages m’ont aidée. A mon tour j’aimerais modestement vous aider à mon tour en partageant mon expérience, et je serais ravie de lire vos expériences à vous en commentaires. Egoïstement j’ai écrit cet article pour « me décharger », me confier, et tout aussi égoïstement j’espère comme souvent vos commentaires rassurants pour me sentir moins seule. Merci à ceux qui auront lu, jusqu’au bout ou même un petit peu…

EDIT, quelques années plus tard :

À l’heure où je mets à jour cet article, il fait toujours partie de ceux qui sont le plus lus sur mon blog. J’avais envie de donner quelques nouvelles sur le fameux sujet de la colère et des émotions parentales.
J’ai maintenant 3 enfants de 10, 7 et 1 an. Et la colère est toujours là. Mais aussi la joie, l’amour, la peur, la tristesse… Tout ce qui fait partie de la vie en fait. Ce qui a changé (et qui changeait déjà au moment j’écrivais cet article) c’est que je l’accepte et que je m’écoute enfin. J’ai suivi un cheminement qui a pris plusieurs années, avec des hauts et des bas, mais j’ai appris à me connaitre, à creuser sur l’origine de mes accès de colère, mes pétages de plombs… J’ai appris à connaitre mes besoins, à enfin arrêter de les négliger, à me considérer comme importante et digne d’être écoutée, aimée, soignée.

J’ai appris à reconnaître les premiers signes avant que la cocotte minute n’explose. Et ça commence par connaitre ses limites. 

J’ai été accompagnée par des professionnels, j’ai fait du travail sur moi seule, j’ai été coachée, j’ai eu des révélations, des déceptions, j’ai connu des coups durs, des avancées, des retours en arrière (qui n’en étaient pas). Mon chemin n’est pas terminé mais au final, les premières pierres que je posais ici il y a quelques années ont constitué le socle de ma maternité assumée. Pas celle des livres, pas celle d’une autre, la mienne. 

J’ai reçu énormément de messages, de commentaires ici pour me dire à quel point vous vous reconnaissiez dans tout ça. C’est encore le cas aujourd’hui. Si vous saviez comme ça m’a rassurée et aidée de vous lire !

Je ne me serais jamais doutée que je n’étais pas seule à vivre tout cela. Et encore moins que, plusieurs années plus tard, je serais consultante parentale pour partager mon expérience et aider à mon tour d’autres mères.
Et oui ! Aujourd’hui et après plusieurs mois de réflexion, j’ai lancé Blooming Mums, mon entreprise d’accompagnement maternel pour se reconnecter à SA maternité. Je suis constamment en formation pour offrir le meilleur des accompagnements à celles qui font le choix de faire appel à moi, et je suis actuellement sur le point d’entrer en école de coaching pour poursuivre sur ma lancée.

Pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que j’ai commencé par être une maman en colère, que je le suis toujours par moments (et que c’est bien normal), mais que tout ça n’a pas été vain. Ça m’a permis d’aider les autres à mon tour, de me remettre en question, de tenter de me retrouver pour mon bien et celui de ceux que j’aime.

Je ne dis pas que tout est parfait, loin de là, mais j’avance, un pas après l’autre…

Si vous voulez en savoir plus sur ce que je propose, je vous donne rendez-vous sur le site de Blooming Mums et sur mon compte Instagram ! En attendant, merci à vous pour tous vos retours bienveillants ici, je me répète mais vous ne saurez jamais à quel point ça fait du bien.

123 commentaires

  1. J’ai bien lu le début et j’ai survolé le reste. (Emploi du temps oblige !) J aimerai le lire plus calmement plus tard. Mais dans l’ensemble je me reconnais beaucoup. J’avais réussi à trouver un équilibre avant Junior et depuis l’année dernière et tous les repères qui ont sauté, la bienveillance est partie avec…

      1. Juste pour vous dire merci. Je me reconnais entièrement dans votre témoignage, ça fait un moment que je me pose des questions sur ce sentiment qui m envahit souvent et grâce à vous, ce soir, je mets 1 nom dessus et je me sens beaucoup moins seule.
        Alors juste MERCI

    1. Ce soir mon fils de 3 ans m’a dit : je veux une autre maman, une maman gentille, pas une maman méchante comme toi qui crie. Et la j’ai pris conscience de ma colère interne que je n’arrive pas à gérer et qui ressort malgré moi. Alors j’ai cherché sur internet des mamans comme vous qui se livrerait à coeur ouvert pour aider, soutenir les mamans en détresse comme moi ce soir. Votre article m’a fait prendre conscience que mon premier travail sera de comprendre ma colère avant de pouvoir espérer la voir diminuer puis disparaître dans mes relation avec mes enfants. Il me reste donc encore bcp de question donc si vous avez des lectures pour m’aider je suis preneuse.
      Merci pour votre article

      1. Ouille ça fait mal quand ils disent ça ! Je n’ai pas forcément de lectures, j’essaye de faire au ressenti et de pas trop culpabiliser d’être « humaine »… C’est difficile et je pense qu’il faut d’abord s’occuper de soi avant de gérer les émotions de ses enfants mais en pratique c’est compliqué ! Merci pour votre commentaire 😉

        1. Une recherche sur google m a ammené sur votre article! Si bel article! Oh que ca me parle à moi aussi. Je cherche depuis tellement de temps un groupe de soutien, une aide pour savoir pourquoi j ai cette colere en moi! Et je viens de comprendre qu il faut que j arrete de la taire. Je vais faire des recherche sur comment l ecouter pour pouvoir avancer!
          Depuis la naissance j essaie d etre une maman bienveillante mais depuis de long mois j ai plus l impression d etre une mauvaise mere meme si je m excuse aupres de mon fils de lui hurler dessus et que je lui dis que je n arrive pas à contrôler.
          Ce qui m embete maintenant c est que dès qu il est frustré il copie mon style de colère.. de quoi se sentir honteuse…
          Je vais encore chercher et j espere trouver que cache ce monstre!!
          Merci pour cette prise de conscience

          1. Bonjour 🙂
            Merci pour ce commentaire qui je suis sure pourra en aider plus d’une ! Je suis ravie d’avoir pu apporter un peu d’aide et je suis rassurée de voir que je ne suis pas seule. Perso, depuis cet article j’ai entamé un cheminement pour savoir ce que cachait cette colère, me connaitre un peu mieux et arrêter de laisser mes émotions de côté. Même si c’est parfois difficile, c’est tellement libérateur !
            Bravo pour cette prise de conscience 🙂

  2. ça ne me choque pas ce que vous dites, je dirais que vous êtes « normal » et est-ce que nous ne nous mettons pas la pression à vouloir être des « parents parfaits » ?
    Si ça peut vous aider, Isabelle Filliozat écrit beaucoup de livre sur les émotions et aussi sur ceux des enfants (notamment, « j’ai tout essayé »), ça m’a permis de comprendre, les réactions de ma fille et d’éviter certaines colères.
    Comme vous, je suis humaine et moi aussi quand je m’énerve, je passe alors la main au papa pour aller crier un bon coup dans la salle de bain et me calmer.

    1. Oui c’est exactement ça, on se met trop la pression.
      J’ai lu beaucoup de livres d’Isabelle Filliozat justement et si j’arrive à appliquer la partie « enfant » j’ai du mal à me pencher sur mes émotions à moi…

      1. Bonjour je vien de lire votre article, même si on es en 2019 j’espère que vous pourrez me répondre. Se soir j’ai encore crié , la fatigue, le sentiment de devoir tous géré seul et 23h elle ne veut toujours pas dormi ma fatigue prend le dessu. Mais je m’en veux tellement que je pleure et tremble se soir je ne sais a qui parler , je pensais que je serais une meilleure maman que sa trop déçue de moi moi-même…

        1. Je pense que c’est normal… On est des humains ça arrive de craquer 😉 Ce qui compte c’est d’en parler après, de savoir pourquoi on perd patience, et le fait de s’en rendre compte c’est déjà être un bon parent 😉

          1. Je viens de hurler sur mon fils de 4 ans et demi. Et je n’ai pas eu le temps d’analyser que je ressentais une profonde colère. Effectivement je suis souvent en colere. Tres souvent. Trop. Je suis dans un boulot où il faut gérer 10 000 interactions humaines par tranches de 10 minutes. Je suis au bout du rouleau quand je rentre le soir et les jours de repos ne me suffisent plus pour décompresser. Et il faut gérer encore les interactions avec mes enfants…avec mon conjoint qui est devenu un gentil colocataire…Bref la colère se transforme en hurlement et je n’ai pas trouvé de remède. Je suis rongée de culpabilité et de honte. Je déteste être mère.

          2. Vous avez le droit de ressentir tout ça…On a tous ces moments là et on fait de notre mieux. Pas évident de vous envoyer tout mon soutien à distance… Courage .

      1. Bonjour, merci de parler d’une émotion dont tous le monde a honte. On culpabilise tellement quand on est en colère, j’analyse toujours mais avec 3 enfants de 6 ans, 4 ans et presque deux ans. Difficile de ne.pas se mettre en colère.j’espere aussi profondément que j’arriverais à maîtriser ma colère.

        1. Bonjour et merci pour votre témoignage. 3 enfants rapprochés, que ça doit être compliqué parfois, vous êtes humaine et c’est normal de perdre pied parfois. Le tout est de s’en rendre compte et de creuser sur la source de cette colère. Courage à vous et encore merci.

  3. bonjour, vous le savez, je vous suis depuis un bon moment déjà et vous faites parties des mamans qui m’ont donné l’envie d’écrire, et de créer mon blog… et c’est justement pour ce genre d’article que j’aime ce que vous faites et que je vais faire également de mon coté. Je vois votre article en 2 façons :
    1) la pression : Il ne faut pas se voiler la face = expression qui signifie : refuser une réalité qui déplaît. Nous, en tant que maman (mais également toutes les autres étiquettes), nous nous mettons une pression. Attention, il n’y a pas que nous, l’environnement, la société, même les gens que l’on aime et qui nous aiment, tous, font en sorte, consciemment ou inconsciemment, de nous mettre la pression…. nous acceptons plus ou moins le jeu, parce que nous voulons forcément le meilleur environnement pour nos enfants, mais à quel prix sur nous ? mentalement, physiologiquement, physiquement ? il y a la théorie et la pratique. Encore hier, je n’ai pas su gérer une crise de la part de mon fils, ce qui fait qu’il était énervé, que j’étais en colère et que rien n’a été fait pour crever l’abcès et dégonfler la situation. Je vais donc essayer d’appliquer votre méthode du câlin.
    2) ce petit bonhomme colère… parlons en ! il m’en fait voir celui-là ! je le compare à Monsieur Colère dans Vice-Versa, qui est un très beau dessin animé et fait avec des spécialistes de l’enfance. je compare vraiment mes émotions avec ceux de ce dessin animé. Et ce qui m’a fait mettre des mots sur cette colère, la comprendre et SURTOUT l’apprivoiser, c’est lorsque après un deuil, j’ai été submergée par cette colère à l’encontre d’un de mes proches dans ma famille. et je n’arrivai à rien. Je « mordais » tout le monde : mon entourage, ma famille (sauf cette personne qui était visée par ma colère évidemment), mes collègues, mes amis,… Puis ma collègue qui a fait un burn out il y a 3 ans, m’a conseillée de voir, juste sur une séance, son thérapeute. J’y suis allée, avec des à priori, des jugements (oui, j’ai un peu honte) et avec une séance par mois, pendant 5 mois, il m’a ouvert les yeux sur une situation que je n’arrivais plus à maîtriser. Cela m’a beaucoup aidé et cela m’a surtout permis d’avancer et d’à nouveau contrôler cette colère. Oui, elle fait partie de moi, comme les autres émotions, oui elle a sa place à l’intérieur de moi, mais ne prend plus le dessus et je vous assure que cela fait énormément de bien. Je ne dis pas que c’est la solution miracle, car de un, il faut tomber sur LE bon professionnel et de deux, cela a un coût, qui n’est pas remboursé. Je ne m’aime pas non plus, mais de retrouver une certaine sérénité, cela fait du bien au corps et à l’esprit…
    Désolée pour ce long pavé, mais votre article m’a vraiment touché et le fait d’échanger, nous aidera tous et toutes, j’en suis sûre ! bonne continuation !

      1. Je suis tombée par hasard sur votre article.
        Je suis à quelques prêt comme vous et cela me fait peur pour mes enfants…
        Cette colère qui m’envahit est terrible, je fais de l’hypnose pour comprendre.cela m’aide beaucoup et j’arrive à gérer mais la colère sommeil en surface(comme vous disiez)
        C’est un combat de tout les jours pour être bien avec mes enfants & en fin de journée; je fais le récapitulatif je me dis « To be or not to be ».
        Cordialement.

    1. Bonsoir, je viens de tomber sur votre blog car comme vous la colère est mon amie depuis quelques années et plus a cet instant et mon fils de 1an en pati du coup, je culpabilise et je me dis que je suis une mauvaise maman et par dessus tout j’ai peur de le traumatiser. C’est ce qui m’effraie le plus. J’allais souvent une thérapeute et j’ai dû arrêter par manque de temps. Je pense y retourner assez rapidement. En tout cas merci pour votre article, je me sens moins seule.

  4. Qu’est ce que ton texte me ressemble… J’ai tout tenté je crois aussi et finalement ce qui me réussi c’est un câlin. Luna est très douée pour ça. Et tu sais ce que j’en ai appris? C’est qu’il est pas si moche ce monstre colère. Qu’il est cette part de moi de mes émotions d’enfant qui revit grâce à mes filles. Adulte nous bridons nos émotions. Si bien que trop de colère contenue fini par éclater et nous ressemblons énormément à nos enfants dans sa gestion à ce même moment là. Bisous.

  5. Je suis comme toi, mais je ne me suis pas vraiment interrogée sur les raisons de cette colère… Je veux également trop bien faire et ai lu trop de livre sur la bienveillance. Ne sachant par par quel bout le prendre, je tente la sophrologie.. en effet, si je ne suis pas capable de bien vivre mes émotions, comment apprendre à mon fils à le faire? J’espère que ça m’aidera à prendre le recul nécessaire au moment des crises pour réagir d’une bien meilleure manière qu’aujourd’hui…

    1. Ah la sophro ça me tente aussi… En fait y’a plein de trucs qui me tentent, plein de méthodes douces (j’avais testé kinésio mais je veux faire autre chose) et je ne sais pas laquelle est faite pour moi

  6. J’ai lu en entier car tu ma parfaitement décrite aussi non tu n’es pas seule!! et merci d’avoir mi des mots sur tout ces sentiments profond..

  7. J’ai tout lu et jeune maman il est vrai que parfois je perds aussi pied et hurle des nerfs.. C’est pas top mais j’y travaille aussi.

    Si je peux vous donner un conseil j’ai été voir une psycho energicienne et ça m’a fait beaucoup de bien. Mes énergies étaient toutes chamboulées. En 45min elle m’a débloquée chose que les psys en 10 ans n’ont pas réussi. Prochain rdv je travaille sur ma colère. Elle m’aide tellement à travailler sur moi que je peux que vous conseiller d’essayer.
    Belle et douce nuit

    1. Bonjour Elie,
      Que voulez-vous dire par « debloqué des choses »? Comment avez-vous ressenti que des choses avaient bougé pour vous ?
      Êtes-vous toujours convaincue de l’utilité de cette pratique presque 3 ans après ?
      Merci d’avance ! 🙂

  8. Oh my god j’aurais pu écrire la même chose (enfin pas si bien hien! 😉 ). Pas + tard que samedi dernier, et malgré mes efforts pour attendre d’être seule, je me suis effondrée en larmes devant mon mari et mes 3 pitchounes. Chacun leur tour et chacun à leur manière ils m’ont fait un énorme câlin, sans dire grand-chose finalement, mais qui veut dire tellement. Je me mets la barre haute, très haute, et j’en mets même plusieurs : celle pour mes enfants, pour ma boîte, pour mon mode de vie écolo. Mon mari est absent de la maison la moitié de la semaine pour son travail, depuis janvier. Je pensais qu’on s’y était fait. Mais non, lui parler au téléphone, ne plus « se partager » la tribu le soir et le matin, tout en continuant tout le reste … ouf! Bref je m’efforce de baisser un peu la barre de mes poussins. Heureusement, même si il est moins présent maintenant, mes enfants ont un Papa extraordinaire. Au passage je salue tous les Papas extraordinaires, parce que même si ils sont différents de nous en bien des points, même si ils s’expriment bien moins que nous, on est bien contentes de les avoir! Enfin j’espère que c’est le cas pour nombre d’entre vous, les Mamans extraordinaires. Sur ce … au lit! 😉

  9. Bonjour, Mère 😛 ,
    Je me demande d’où vient cette culpabilité couramment ressentie lorsqu’on a de la colère (et mon Dieu j’ai vécu la même chose que toi, comme bcp de parents). C’est un sentiment totalement légitime pourtant, la colère. Pour moi elle est un « voyant lumineux » à prendre en compte et me sert donc à me rappeler que je n’ai pas suffisamment pris soin de mes propres besoins.
    Ma colère a de plus en plus disparu depuis que je priorise en toute légitimité et sans culpabilité le fait de m’occuper de mes besoins. C’est très nouveau pour une maman qui a passé 20 ans à prioriser ceux des autres. Comme j’ai ce qu’il me faut, je suis plus dispo pour les autres, et c’est rare que la colère m’envahisse, depuis. Et si c’est le cas, je la dis fort mais de façon CNV et ça change tout : fini le regard effrayé des enfants, à la place je vois de la compassion, de l’empathie.
    Au plaisir d’échanger !

  10. Je complète mon message précédent car ça peut être utile à d’autres : j’ai travaillé sur ma colère de diverses manières mais ce qui a été très efficace a été d’aller oser aller à la rencontre de mon « monstre intérieur ». Il m’a fallu bcp de courage et un jour je me suis décidée : je l’ai rencontré en hypnose. Ça a donné un texte que j’ai écrit en mode métaphorique, qui fait partie d’un de mes prochains livres, voici un extrait : http://www.perles-pacifiques.fr/2017/04/17/chapitre-3-il-est-la-moha-et-toha/

  11. La colère, c’est un combat pour moi également. Moi, ça ne doit pas faire que trois ans que j’ai appris que la colère pouvait être tout à fait légitime et même une bonne émotion, alarme de quelque chose. Depuis j’apprends à l’apprivoiser mais pas toujours facile…Je crois que je crie moins fort sur mon fils mais je crie toujours 🙂 Courage, on va s’en sortir :))

  12. C’est tellement loin pour moi tout ça! J’arrive par le biais d’un partage de lien, mes enfants sont grands. Mais j’ai connu les envies de criser et les dérapages incontrolés toujours trop nombreux à notre goût.
    Plusieurs pistes:
    – tout comme nos enfants nous avons besoin d’avoir notre réservoir rempli pour supporter les frustrations. Donc il faut savoir respecter nos besoins, de choses qui nous font plaisir, de repos, de moment calme et donc accepter les compromis certains jour: repas jambon purée pour ce soir et une petite vidéo en famille à la place de l’histoire du soir qu’on aime tant mais pendant laquelle on aurait le temps de remplir le lave-vaisselle et aller se coucher plus tot…
    – la colère, la fatigue, l’énervement c’est humain, on a le droit de l’exprimer du moment ou elle n’est pas dirigée contre les autres. On peut trouver des mots pour dédramatiser mais se défouler quand même, ça aide bien.
    Et puis évidement l’autoriser aux enfants aussi mais si ça te met mal à l’aise à condition qu’il fasse ça dans leur chambre, moi ça marchait bien et puis au bout de 10 min j’allais voir si il avait besoin de moi pour se calmer avec un calin. Ils avaient tout les 2 besoins de se défouler un bon coup avant de pouvoir redescendre en pression.
    – évidement faire baisser nos curseurs de maman parfaite pour la très bonne raison que c’est quand même nettement plus facile d’être enfant d’une maman imparfaite. ça leur met à eux aussi la barre moins haute de voir qu’on peut avoir des défauts et que ce n’est pas très grave.

  13. Un complément: cette problématique de la colère est très souvent directement liée à la façon dont nos colères d’enfants étaient réprimées, il y a parfois besoin d’aller aussi écouter et accepter les colères de l’enfant que l’on était. Pas besoin d’une longue thérapie, juste se reconnecter à notre enfant intérieur. C’est une démarche qui de toute façon est extrêmement utile pour toute l’éducation bienveillante en générale pour mieux comprendre les besoins et les frustrations de nos enfants.

  14. J’ai toujours été très en colère sur tout, mais ma mère m’a appris à ne rien intérioriser. Alors maintenant, les objets volent, les torchons, les ballons du chien, les coussins… C’est comme ça que je le calme et ça m’évite d’avoir ma fille en première ligne.

    On me prend pour une mauvaise mère, quand Kalypso fait une crise et que je la laisse hurler un bon coup et qu’ensuite on en parle, mais souvent, ça nous permet aux deux d’être calmes au moment d’expliquer. (sauf quand c’est un caprice pour des bonbons, là ça passe jamais.)

    Dans tous les cas, un mère qui aime ses enfants, même si elle s’énerve, même si elle fait des erreurs (il n’y a que ceux qui ne font rien qui n’en font pas), est une bonne mère. On a toutes besoin de passer le relais, de crier un bon coup ou d’une ou deux années de sommeil.

  15. Je suis exactement cette maman…mais j’ai dcidé de me soigner car cette colère nous blessait tous beaucoup trop.
    Je vous conseille une seule chose: regardez les travaux de Normie de Saint Sernin sur la colère, c’est en train de changer ma vie.
    Belle continuation a vous.

      1. Bonjour, je suis une maman de deux enfants, 6ans et 2 ans. Quand j’étais jeune sans enfant, j’étais une femme pleine de vie, j’étais une fille stressée, mais sans plus … Je ne m’aimais pas surtout le matin fallait pas me parler, c’était dur pour mon entourage surtout pour mon copain que j’aime depuis bientôt 13 ans. Je suis tombé enceinte, on était aux anges 😇 mon fils ma donné beaucoup de file a retordre, j’ai du être allaiter à mon 6eme mois de grossesse et j’ai eu mon entourage qui m’a pas du tout épaulé, je me suis sentie toute seule et je pleurait tout les jours 😰 au final mon fils est sortit 3 jours après le terme (mon terme était le 14 Août 2014 et il est sortit le 17 Août 2014), je l’ai beaucoup couvé, je ne voulais personnes qui s’approche de lui et surtout pas ma belle mère car elle ma pas aidé durant ma grossesse, car elle était beaucoup sur mon dos. J’en pouvais plus et j’avais l’impression que je n’était pas sa mère. Je ne l’ai pas dit au tout début de mon histoire, j’ai étais placé en famille d’accueil à l’âge de mes 12 ans, mes parents ne mon pas élevé, je pense que c’est pour ça que je ne voulais que personne prenne ma place de maman avec mes enfants. Depuis que je suis mère je cris beaucoup sur mon fils et je râle tout le temps et je ne comprends pas pourquoi. J’ai plus envie d’être comme ça, je n’en peux plus. Je me sens vraiment pas bien, je m’énerve pour un oui ou pour un non. Juste une chose qui m’énerve et je balance tout. Je ne veux plus vivre comme ça, je me fait peur et je fait peur à mon entourage. Tout m’énerve et je ne me supporte plus. J’aimerais vraiment être aidé, j’ai étais voir des psychologues, mais ça ne m’a jamais aidé. Merci de votre aide.

        1. Bonjour et merci pour votre commentaire. Tout d’abord, vous avez l’air d’avoir un bon recul et une bonne analyse sur la situation. Je pense qu’il faudrait la méthode qui vous convienne (pas forcément un psy, d’ailleurs), ici c’est bien souvent en parler à une amie et prendre du temps rien que pour moi. Je crie quand ça « déborde » et que je n’ai pas écouté les signaux d’alerte de mon corps et esprit 😉

      2. Je pleure en vous écrivant. Votre texte est le reflet de ce que je vis, ce que je ressens. Je ne me suis jamais vraiment demandé d’où venait cette colère. Elle est là, elle ne peut se contenir. Et quand elle explose, il est trop tard. Les cris, les mots sont là. Évidemment j’ai passif chargé, de relations compliqué avec ma demi sœur et ma maman. D’ailleurs, je n’ai pas vraiment de complicité avec elle. Mais j’aimerai qu’il en soit tellement différemment avec ma fille. Non pas, que nous en ayons pas, puisqu’elle a 8 ans mais je gâche tout, et cela me fait de la peine quand je vois sur son visage, sa détresse quand ma colère est là. Je veux changer, je veux m’améliorer, être cool mais je ne sais pas, par où commencer ! Je suis preneuse de tous conseils !! Mais surtout, je ne veux pas qu’elle soit comme moi !!! Car elle sera malheureuse, tout comme moi !

        1. Bonjour,
          Comme ça me touche de vous lire… J’aimerais déjà vous dire que chez moi, la solution c’est de d’abord m’écouter MOI et savoir ce qui me dérange/m’attriste et fait qu’au bout d’un moment j’exploser. Souvent, la réponse c’est que j’ai vu les signes, je n’ai pas écouté, j’ai forcé et je me suis négligée parce que je me fais passer en dernier. Sauf que la frustration finit toujours par ressortir. En tant que maman, on a tendance à faire toujours passer tout le reste avant son propre bien être. Or comment s’occuper correctement des autres si on ne prend pas soin de nous ? Alors, c’est sur, c’est facile à dire, mais depuis que je prends conscience que je suis normale, que je trouve les causes de ma colère (et que j’explique à mes enfants quand je sens que « ça monte »), je le vis beaucoup mieux. Je crie encore parfois, mais honnêtement beaucoup moins depuis que j’ai commencé un travail sur moi-même.
          Vous ne gâchez pas tout, la relation est toujours réparable tant qu’on aime. Il n’y a pas de bonne façon ni de point de départ pour régler ce souci, c’est jour après jour, et des fois on redérape niveau colère mais on s’excuse, on explique, on recommence. J’ai passé des années à vouloir « changer » sans chercher à comprendre les causes. En me disant « ok, c’est quoi le déclencheur ? ok, tu as crié mais pourquoi, au fond ? » ça me permettait déjà de redescendre en pression. Etre moins dure avec moi même aussi, j’ai remarqué que plus je me mets de pression plus j’ai tendance à exploser au final.
          Quand j’explique à ma grande (9 ans, presque 10) que je sens que je m’enerve et que la colère monte, je lui explique autant qu’à elle et à moi. J’ai lâché prise sur plein de choses et la terre ne s’est pas écroulée (alors que je croyais fermement que ça serait un drame !).
          Désolée pour le roman, mon message de base c’était de prendre soin de vous, d’écouter vos besoins quand vous le pouvez et surtout, que vous êtes une bonne mère. La preuve : vous n’aimez pas vous sentir comme ça et vous voulez le mieux pour votre enfant.
          Et rassurez-vous : rien n’est gravé ni héhéditaire, ma mère est beaucoup plus patiente que moi et mes filles aussi :p
          Prenez soin de vous,
          Céline.

  16. Bonjour, mère de 4 enfants (2 mois, 3, 5 et 7 ans), je me dis souvent que si j’étais filmée, je serai bien dépitée… ;P
    Voici mes ressources :

    > https://blog.scommc.fr/le-guide-des-emotions-la-colere-cette-inconnue-qui-vous-veut-du-bien/
    tout le blog est absolument fabuleux !!!

    > https://www.coolparentsmakehappykids.com/
    elle fait même une formation SOS colère, que je suis en train de suivre ; j’adore !

    > https://www.mykidishappy.com/qui-suis-je-tarisayi-de-cugnac/
    la mère que j’aimerais être !

    > https://www.carolineburel.com/
    Je suis en train de tester l’EFT : pouvoir utiliser une technique de psychologie énergétique seule, sur soit et sur les enfants, sans risque, c’est top !

    > https://www.youtube.com/watch?v=VA_lzL4m0-c
    la méthode Tipi : testée et approuvée, par moi et mon aînée ! 🙂

    > quelques livres et outils de notre « boite rouge » (quand on pète un câble, on va trouver des ressources, parents et enfants) :
    http://www.emoticartes.com/
    On les complète par d’autres cartes et des livres, avec plus d’émotions

    http://www.fcppf.be/portfolio/items/lexpression-des-besoins/ et https://lautrementdit.net/page/la-roue-des-emotions
    parce qu’une émotion traduit un besoin, mais que c’est difficile d’y voir clair, aussi bien en soit que chez l’autre !

    http://conscience-quantique.com/extrait-emotions-enquete-mode-demploi-tome-2-a-source-emotions-besoins/ et https://www.youtube.com/watch?v=nwwv6PSwMCc
    formidables à partager avec les enfants ! On a beaucoup, beaucoup de livres sur les émotions (dont Grosse colère, bien sûr !)

    Il y en a beaucoup d’autres – qu’est-ce qu’on ferait sans internet !!! Nous avons tellement de chance d’avoir autant d’outils à disposition, et de pouvoir partager…

    1. Holala, merci pour toutes ces ressources ! Je suis touchée de voir qu’on est tellement à être passées ou à passer par là et par toute cette entraide dont vous faites preuve en commentaires <3

      1. Moi je me suis énervé contre mes enfants et je me sens toujours seul et mal avec sa et j’ai crier dessus et je m en veux et mon fils a dit oui je veux une nouvelle maman qui joue avec moi et ne me cris pas dessus tout le temps moi je l’aime et sa me fait mal au cœur et je me sens seul dans ma vie j en peut plus de se sentir mal

        1. Peut-être qu’il faudrait chercher de l’aide, en parler, si cette situation vous pèse trop. Ce n’est pas évident de rester serein et de ne pas crier… Plus d’un an après cet article je crie toujours, mais ça va un peu mieux…

  17. Ohlala je me reconnais tellement… quand je crise je reçois ma mère , je n’ai pas toujours bien vécu ses colères et pourtant je mai reproduit à l’ identique….

  18. coucou ma belle, j’aurais vraiment pu écrire la même chose mot pour mot… d’ailleurs j’ai un billet un peu comme ça qui me trotte depuis certains temps et là je suis en plein dedans ! En fait je les laissé être en colère et je me laisse être en colère, mais là où je m’en veux tellement c’est quand je leur crie dessus car j’ai peur qu’e ne retiennent que ça de leur enfance 🙁

    1. Merci pour ton commentaire, je constate qu’on est beaucoup ! Je me sentais seule et « anormale » et franchement ça rassure de voir que je suis juste humaine ! Je me mets la même pression que toi, peur de les traumatiser mais au fond je sais qu’elles retiennent le plus important : l’amour de leur maman. Et le dialogue 🙂 Bisous ma belle

  19. Merci de dire la vérité et d exprimer ce que vous vivez ! En lisant votre article juste après que le 😡 soit passez et😢. Merci de redire qu il faut trouver. »une solution » pour accepter et « guérir » ces émotions qui viennent de nous de notre « enfant interieur », c’est ce que je pense. Encore merci pour cette article.

  20. Bonjour, je me reconnais tellement dans cet article. Tout allait plutôt bien jusqu’à la naissance de notre bb2, et au colère de notre aîné. Là, ma colère a refait surface, et je me fais peur parfois, ça bouillonne tellement à l’intérieur. Je ne sais pas quoi en faire, comment l’exprimer sainement. Il exprime son mal être, ce que je n’ai jamais fait petite. Je pense moi aussi à travailler là dessus, peut être par l’hypnose.
    Merci pour ce partage, on se sent moins seul.

  21. Vous pourriez vous faire aider par un thérapeute qui vous permettra de comprendre d’ou viens cette colère que vous n’arrivez pas à contrôler et aussi gérer vos émotions. Je connais une nouvelle méthode créée par Luc Geiger qui donne de bons résultats: NERTI ( Nettoyage Emotionnelle Rapide des Traumatismes Inconscients) je vous propose de vous orienter vers un thérapeute qui pratique cette méthode. Merci de me tenir au courant si j’ai pu vous aider.

  22. Un grand merci pour ce partage. Merci, merci, merci. C’est vrai que quand on cherche à être une maman « bienveillante » c’est d’autant plus culpabilisant, car c’est un sujet assez tabou, et ça nous fait bosser !! Maman de 3 enfants, j’aurais quasiment pu écrire le même billet (sauf que ma colère date bien d’avant mes enfants, et malheureusement je ne les épargne pas…!) Je serai curieuse de voir quelle approche/ressource te permet d’avancer là-dessus. Pour moi j’ai pensé aux constellations familiales ou la psychogénéalogie ou une aproche psycho-corporelle mais, avec mon 3e bébé encore tout petit, je ne l’ai pas encore fait. J’avais écrit un article sur ma colère un jour (après un jour de fin de vacances d’été, enceinte de 6 mois, seule avec mes 2 petits… tu vois le tableau…) que je me permets de te partager là… http://www.terredepotentiels.fr/parentalite-famille/bad-day-really-ou-comment-sortir-grandie-dune-journee-conflictuelle/ Au plaisir de continuer à lire ton blog que je viens de découvrir, du coup 😉

  23. La culpabilité c est ca m’a vie …des fois je crois que je suis en colère mais ce st pas vraiment leur faute …je suis triste…

  24. C’est terrible pour moi cette culpabilité. Je torrorise mon enfant avec mes crises de colère, je dirais plutôt de violence, de rage. Je suis tellement impressionnant je vois la terreur dans ses yeux et ça m’ennerve encore plus, car c est contre moi que j’enrage en fait. J’ai ces crises depuis mon divorce et l’incendie dans mon immeuble. Ça s manifeste dès que je perds quelque chose ou que ma fille perd quelques choses. Résultat elle est terrorisée à l’idee de perdre ses affaires, devient angoissée et parfois se rend malade avant de me dire qu’elle a perdu un truc. Vous ne pouvez pas savoir comme je m’en veux. Après je lui explique ce qui me traverse et je lui raconte à quel point je m’en veux d’etre une mère pas à la hauteur. Je me dis que j’en suis vraiment une nullité et que je traumatise mon enfant. Qu’un jour elle m’en voudra peut être et ne voudra plus vivre avec moi. Qu’elle racontera tout à son père et que je pourrais perdre sa garde. Je me fais tout un monde de ses crises alors que je vois bien qu’elle ne sont pas représentative de toutes les autres choses positives que je partage et et j’apporte à ma fille. Mais je n’y peut rien, je n’assume pas cette part de moi qui me fait honte. Qui me fait peur.

    1. Merci pour votre commentaire. On ressent votre peine rien qu’en lisant 🙁 Et déjà bravo pour gérer tout ce que vous avez à gérer, c’est loin d’être évident et vous avez l’air de vouloir le mieux pour votre enfant. Si j’avais un conseil à donner c’est déjà de prendre soin de vous et de penser à vous pour pouvoir prendre soin des autres ensuite 😉 Pas toujours évident mais je pense que c’est essentiel.
      Je vous souhaite du courage pour la suite, déjà prendre conscience de se qu’il faut changer c’est un pas énorme !

  25. Aujourd’hui j’ai atteint ce que j’aurais tendance à nommer « le point de non retour » : j’ai toujours dit que le jour où mon mari lève la main sur moi je ne cherche pas à comprendre je pars… et pourtant moi j’ai poussé mon fils de 4 ans en hurlant cet après midi ce qui va à l’encontre totale de nos principes. Juste après ce geste mon mari à pris le relai et a essayé de me calmer – j’étais en larmes par terre – j’ai mis plus d’une heure à me remettre. Mon fils m’a dit « je suis désolée Maman » et moi à part répéter « non c’est moi je ne savais pas quoi dire d’autre « . Ses câlins et ses.mots doux m’ont fait du bien … mais ce n est pas à un enfant de faire ça!!! Je me sentais monstrueuse , je fais tout pour ne pas crier être la quand mes 2 ptis chéris ont besoin de moi gérer la maison le boulot mon mari mais là je sature !! Depuis 1 semaine je répète à mon mari que je n’en peux plus que je suis à bout… et ce geste aujourd’hui m’a bouleversée.
    En lisant votre article je me suis sentie un peu moins seule… néanmoins je cherche à comprendre pourquoi cette fureur s’est déchaînée aujourd’hui. J’ai lu les différentes techniques proposées j’espère trouver la solution qui nous sera adaptée à mon fils et moi. En tout cas merci de mettre des mots sur des sentiments si effrayants. Belle vie de maman à toutes !!

    1. Merci pour ce commentaire… On se sent moins seule. Quand on craque, c’est souvent difficile de ne pas culpabiliser mais si on culpabilise c’est que justement on est un bon parent ! Du moins c’est comme ça que je le vois. Justement vous étiez à bout depuis une semaine, ça n’a pas aidé et la colère, la fatigue, la frustration… tout ça ressort forcément.
      Si vous trouvez plus d’infos sur le sujet et quelques pistes de réflexion, je prends 🙂

  26. Parce que ce soir je culpabilise de cette colère , je suis tombée sur ce texte, que j’aurai pu écrire comme tant d’autres maman…

    Ce soir mes filles de 3 et bientôt 7 ans veulent dormir ensemble dans la meme chambre. Mon homme leur dit qu’il ne veut pas entendre un bruit, moi plus « laxiste » je sais que c’est aussi ça le fun de dormir dans la meme chambre que sa soeur ou copine.. alors on chuchote! Mon homme est finalement d’accord.. Mais 15 min passent et faut tt de même dormir.. demain on se lève tous ! papa monte calmer. Mais pourtant je monte également 5min après.. et encore 5 min mis je m’enflemme tte seule je crois… ça ne méritais pas de s’énerver comme ca! Mais a marché… plus un bruit!… pourtant je culpabilise. J’ai l’impression de m’énerver trop vite et surtout n’importe comment!
    On aurait du etre plus clair dans le règles.. jaurai du respirer.. Je sais pas. C’est comme ca. Mais une semaine de vacances passeed avec elle seule.. j ai l’impression de retenir que le fait de leur avoir crie dessus…

    Ce partage est rassurant .. merci! 😊 Cette culpabilité de crier inexpliquée, cette solitude, cette detresse du comment faire autrement.. Cette peur d’être une « mauvaise mère ».

    A ça, ajouter l’incompréhension de l’entourage, un homme qui ne veut pas entendre cette détresse, ne sait pas comment m’aider..

    Et autre personne malveillante.. qui pense m’apprendre que ce n’est pas bien de crier! Heu la pour le coup j’ai bloqué, pleuré ; car oui je cris quand je n’arrive plus à être entendue, quand je perds patience, quand je suis frustrée, quand j’ai besoin de temps pour moi.. mais je n’aime pas ça!!!
    Bref merci d’avoir osé cet article on se sent moins seule. Je le garde ss la main pour les conseils dans les com aussi. 😉

    1. Merci pour ce commentaire… Moi aussi je me sens moins seule en lisant tous vos témoignages 🙂
      Au final, on fait tous ce qu’on peut même si on voudrait faire mieux… Et le fait de vouloir faire mieux et de se remettre tout le temps en question prouve qu’au final on n’est pas de si mauvais parents que ça 😉

  27. Bonjour,
    Je suis assez contente d'(enfin) lire un article comme celui-ci, car je me reconnais complètement dans ce que vous dites. A tel point que j’en venais à me demander si je ne suis pas carrément folle. Et à me sentir très seule, car quand je parles avec d’autres Mamans, je n’ai pas l’impression qu’elles crient autant ou qu’elles souffrent de la même colère.
    Je suis capable de rentrer dans des colères vraiment noires, et à perdre pied face aux crises de ma fille. Dans ces moments là on se sent très seule, et je ne trouve pas de soutien auprès de mon mari, car je pense que je lui fais « peur » même à lui et qu’il ne comprend pas mes réactions.
    Comme vous le dites, je pense que je n’accepte pas la colère ni les crises de ma fille (de 3 ans), car je suis en plein de désarroi face à ma propre colère. Il est difficile de travailler dessus et d’en trouver la raison.
    Votre article m’a fait beaucoup de bien et m’a rassurée

  28. Je me sens pareil, je culbabilise, je suis en colère avec moi même, je me sens dépassée….je me dis que les enfants seront des monstres avec leurs enfants comme moi je le suis avec eux ….comment je suis arrivée la!

  29. Bonjour

    Effectivement ton témoignages me parle énormément.
    Je me suis reconnue, j’ai deux filles aussi (7 ans et bientôt 4 ans) sur qui en ce moment je crie énormément et très honnêtement pas toujours justifié.
    La petite est parfois dure mais lui hurler dessus ne sert à rien si ce n’est la traumatiser je le vois dans ses yeux et dans ceux de sa grande soeur qui parfois aimerait que tout aille mieux et que ça sœur ne déclenche pas cette colère …
    Moi aussi je sens que j’ai un monstre en moi qui demande qu’à sortir … je pense aussi parfois que je suis folle et qu’il faut que je me fasse soigner, mon mari me le dit et pas plus tard qu’hier en voiture alors qu’une chamaillerie se passait à l’arrière entre les deux filles.
    Je culpabilise bcp et j’aimerai tellement me calmer, être zen revoir mes exigences à la baisse et juste profiter d’elles, les accompagner dans la vie avec de la bienveillance

    Merci pour ce témoignage qui nous rassemble et qq part nous « déculpabilise » d’être des mamans « imparfaites » mais plus qu’aimante et dans le souci de bien faire avec nos enfants …

    Je suis aussi à l’écoute si vous avez des conseils pour nous aider à dompter ce « mal être » de maman

    Lau

  30. Je me reconnais totalement dans votre témoignage !! Ma culpabilité m’a amenée ici et jai lu votre billet avec bcp d’émotion. Un seul MERCI d’avoir eu le courage d’écrire ceci. Merci mille fois!

  31. Merci 1000 fois d’avoir mis des mots dessus. Perte de contrôle, culpabilité, puis honte d’avoir mal agis et a la fin on se déteste.

  32. Incroyable….en lisant ton texte J’avais l’impression que c’était moi.. ! La colère, l’envie de vouloir être un parent bien veillant qui accepte les émotions de ces enfants , qui a envie de pas crier car ça sert à rien juste à nous défouler comme pour les fessés.. on leur dit ne tape pas et qd ils nous épuisent la fessée nous démange.. alors je me défoule sur un coussin .. ce qui les effraie… C’est dingue comme on peut monter en pression … Aujourd’hui colère et tristesse pour moi, depuis qlq jours je n’arrive pas à me faire écouter le soir, j’ai envie d’un moment câlin ,calme avec eux avant qu’ils ne partent au lit..au lieu de sa ils font les fous , crient et j’ai beau parler Gentiment avec un s’il vous plaît au bout de la 3 ou 4 fois je me met à crier cela m’attriste bcp , car ils partent au lit avec une maman fâché et en colère contre leur chahu alors que je souhaite qu’un moment de 5 mins de calme pour parler de la journée et de calinou… Ils ont 6 ans ( jumeaux) …

    1. C’est tellement rassurant de lire ça… Je crois qu’on est humains tout simplement et qu’au fond ils savent qu’on fait de notre mieux. Perso, j’ai l’impression que c’est toute la pression que je me mets qui est derrière tout ça. Il faudrait que je puisse accepter mes émotions et ma colère pour être plus sereine.

  33. Je me retrouve tellement dans votre article… Nous avions réussi à retrouvé un certain équilibre après bb1 avec mon mari mais depuis bb2, c’est vraiment compliqué. J’ai l’impression de n’être que colère et de transmettre ça à mes enfants. Quand je les vois se crier après ou se taper, je me dis que j’ai raté qqchose… Qu’il reproduisent ce qu’ils voient. En plus, j’en ai un pour qui les crises arrivent à se désamorcer facilement mais le deuxième (l’aîné 6ans) est complètement hermétique à ça (ce qui paradoxalement me fait perdre encore plus pied puisque je n’ai aucune prise sur lui !). Bref, tout ça pour dire que je me dit souvent que c’est ça la vie de maman mais qu’elle n’est pas du tout comme je l’imaginais… En tout cas je ne m’épanouie pas dans cette vie là et je m’en veux profondément de ça…bienveillance où es tu ?

    1. C’est tellement rassurant de lire qu’on n’est pas seuls… J’ai encore pas mal de moments où je me sens en colère pour tout et c’est souvent en lien avec mon état de stress, le fait de ne pas prendre de temps pour soi, ou de se sentir mal à la base. En tout cas c’est comme ça que ça marche chez moi : je dois d’abord prendre soin de moi sinon je ne suis pas capable d’être bienveillante avec autrui.

      1. Bonjour je me retrouve beaucoup dans les textes je n’arrive pas à profiter de mes enfants quand je suis avec eux c’est sans arrêt de colère des crises la colère ne montrait souvent et de plus en plus j’ai beaucoup moins de patience je les ai eu pendant trois semaines pendant les vacances on a crié tous les jours malgré tout je les sors je fais des activités avec eux je leur achète beaucoup de choses mais la colère est là les disputes sont là les crises sont là et là du coup ils sont partis avec le papa et du coup je me sens seul vide je ne fais rien bien sûr je travaille quand je rentre ce n’est courage de rien Je suis enfermé dans ce système je ne suis ni heureuse quand ils sont là ni heureuse quand ils sont pas là que faire J’ai un garçon de 11 ans 26 ans et une fille de 12 ans qui est très calme et très proche de moi est très discrète et deux garçons on arrête pas de chercher de se disputer de se dire des gros mots

        1. Bonsoir, merci pour ce commentaire. C’est clair que ce n’est pas évident 🙁 Peut-être essayer de profiter qu’ils ne sont pas là pour vous ressourcer et comprendre ce qui peut s’arranger ?

          1. Bonjour,
            C’est durant une crise avec ma poupinette de 4 ans que je tombe sur votre article et je me reconnais tellement dans votre vison des choses, la colère décuplée pour pas grand chose.
            Je me suis vue hurler sur ma fille parce qu elle ne voulait pas que je la coiffe. Je me suis fais peur et je n’ai plus du tout envie de recommencer.
            Du coup je me suis mise à me documenter sur l éducation bienveillante et sur la manière de gérer les crises ou éviter que cela ne déborde.
            Dans l ensemble je fais du mieux que je peux, comme vous dites nous ne sommes pas parfaites loin fd la et tant mieux on peut se remettre en question c’est déjà une bonne chose.
            Mais ces derniers jours( situation compliqué avec le papa depuis plusieurs mois) j’ai craqué encore une fois sur mq fille elle venait de déchirer un livre que je lui avait acheté, alors j’ai fait la même chose, j’ai pris son livre et déchirer devant elle plusieurs pages…. Mon dieu après coup, cela ne m’a même pas calme et en plus poupinette qui me regarde et presque elle rigole. J
            J’ai stoppé court.
            Bref tout cela pour dire qu en effet ça fait du bien de savoir que nous ne sommes pas seules et que de raconter un bout de notre quotidien et d avoir des retours ça fait du bien.
            Comment vous suivre régulièrement ?

            Merci de me faire un peu déculpabiliser.
            Bonne journée à vous.
            Élise.

          2. Bonjour et merci pour votre commentaire qui rassure et permet de voir que l’on est pas seuls.
            On retient beaucoup ce qu’on fait « mal » et pas assez ce qu’on fait bien avec nos enfants. Je fais souvent le point sur ce qui a été « bien » dans chaque journée, et j’essaie toujours de réfléchir pour savoir ce qui a causé les crises (souvent j’y arrive pendant ou juste après la crise). On n’est pas assez bienveillants avec nous même alors comment l’être avec nos enfants ?
            Je suis aussi sur instagram @blogdemere si vous voulez me suivre 😉
            Bonne journée et merci,
            Céline.

  34. Aujourd’hui encore un débordement de ma part, j’explose d’un coup, je hurle, je brusque mes petites et ça leur fait peur… cela arrive, trop souvent encore. Je travaille dessus, on avance, mais la pression du quotidien, la fatigue, il faudrait être parfaite dans le couple, le travail, tenir la maison, être bienveillante avec les 25 élèves devant moi tous les jours, tout ça me pousse à ravaler mes mauvaises humeurs, colères et tristesse et le résultat est là: je suis frustrée et cette frustration mijote jusqu’à ce que j’explose. Je culpabilise, je suis très triste et la roue infernale continue de tourner… j’ai peur de traumatiser mes filles que ce soit irréversible. Alors je souhaite du courage à toutes les mamans parce qu’on peut s’apaiser il faut trouver la raison et la.méthode. et je vous remercie de me donner cet espoir. En partageant votre vécu je me sens moins seule et c’est un peu réconfortant tout de même. J’en ai besoin de ce réconfort, c’est un soutien. Merci.

    1. Merci à vous pour ce commentaire, c’est rassurant de lire tout ça. Très bonne analyse, on se met trop la pression et forcément ça finit par exploser…

    2. Je compatis et je te comprends. Je suis aussi prof des écoles et je sature entre les élèves et mes enfants. Tout le monde me dit que ce n’est pas pareil. Évidemment merci on le sait. Mais ça demande la même dose d’énergie et de patience. La jauge déborde après un lundi de jungle à l’école on n’a parfois plus l’énergie pour être ZEN face aux sautes d’humeur de nos petits. C’est épuisant. Parents et prof des écoles ce n’est pas compatible pour moi…Pas encore trouvé mon SAS…

      1. Bonsoir
        Merci pour cette introspection. Maman colérique aussi avec exactement la même vision que vous avant d’être maman puis aujourd’hui avec deux enfants, une remise en question quotidienne, je n’arrive pas à calmer ce monstre.
        Je pense que je ne l’accepte pas je le refoule beaucoup j’aimerais le supprimer mais impossible.
        Par contre en faisant de la PNL dans le cadre du boulot j’ai découvert quelques astuces pour le canaliser.
        Je me rends compte que je dis Amen à toutes les demandes de mes filles car je veux bien faire et ai envie de faire. Sauf qu’avec deux activités pro (j’ai décidé en plus de mon boulot de donner des cours à des étudiants), deux enfants et un tas d’activités extra scolaire pour mes deux filles et bien je ne profite plus… Je cours cours pour faire beaucoup et râle énormément en voiture car ça va pas vite, râle sur les filles qui n’écoutent pas et ne font pas immédiatement, ne s’habillent pas vites, ne comprend pas la leçon rapidement… Bref mon gros problème est là… Je ne prends le temps pour rien… Voilà reste plus qu’à vouloir me soigner car oui il y a aussi la volonté de réellement changer et ça en fait c’est plus compliqué. Je vous souhaite une belle soirée et fêtes de fin d’année.

        1. Merci pour ce commentaire super instructif ! En effet la PNL a l’air d’être un super outil pour avoir plus de clés et mieux comprendre. Je me retrouve dans votre témoignage, pas de temps pour soi et râler tout le temps… Mais bizarrement depuis que j’ai 3 enfants je relativise d’avantage ^^’
          Je reste convaincue qu’il ne faut pas hésiter à se pencher sur la question, consulter ou autre pour comprendre et surtout arrêter de se mettre au dernier plan.
          Bonnes fêtes 😉

  35. Bonsoir !

    Merci beaucoup pour cet article et qui me rassure, je ne suis pas seule ! Quand je crie je m’en veux tt de suite mais je n’arrive pas toujours à communiquer autrement quand ma fille me provoque ou que je suis à bout… Je me suis toutefois rendue compte que mes accès de colère venaient quand je suis frustrée d’une situation, la colère n’est pas réellement dirigée contre ma fille. Ça m’attriste alors d’avoir cédé aux sirènes de la colère… Je vais essayer de trouver d’autres moyens d’évacuer ma colère .. En tout cas ce n’est pas simple et je culpabilise après. Encore un grand merci pour ta franchise qui fait du bien et qui.n’est pas policé comme sur certains comptes instagram.

  36. Enfin une Maman qui exprime le ressenti que j’ai au quotidien !
    J’ai lu et me suis retrouvée …
    L’arrivée d’un deuxième enfant chamboule tout …
    La fatigue qui s’accumule et une année sans dormir … avec des réveils nocturnes toutes les heures …
    Merci
    Je me sens moins seule et vais travailler sur ma colère !!

    1. Bonjour et merci pour ce commentaire, de mon côté ça me rassure toujours énormément de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas 🙂
      6 ans après la naissance de ma seconde je vous confirme qu’on y arrive, même si il faut aussi accepter d’être qui on est avec des réactions qu’on n’aime pas toujours 😉 Bon courage pour la suite et encore merci 😉

      1. Bonjour,
        Le post date un peu mais je lis cette page aujourd’hui. Hier encore j ai hurlé sur mes filles, avec l.amer sentiment ce matin d avoir gâché l intégralité des vacances avec ce débordement du dernier jour.
        C est très rassurant de toutes vous lire et de pouvoir se dire qu on est un monstre parmi d autres. Surtout ne le prenez pas mal.
        C est rassurant, et ca fait descendre la pression et la culpabilité et c est déjà beaucoup.
        Ce que je comprends très clairement ce matin, c est que je n ai pas su m entendre et exprimer ma colère et ma frustration au Papa. 3h a ruminer un truc qui n etait pas.passé , au nom de vacances sympas, pour etre un gentille compagne qui ne rale pas pour rien.. Resultat a 21h, après une petite cerise sur la gateau du mécontentement.. mais je ne dis toujours pas que ca ne me convient pas, que je suis debout depuis3h du mat, que j ai l impression de faire les bagages retour seule, que je préfère ne pas m occuper du coucher…bref ayant essayé de tout ravaler mon besoin d etre soutenue et entendue, j ai tout recracher avec violence sur mes filles qui n y étaient pour rien. C était injuste et ce matin je me sens handicapée.
        Ou sont les papas dans nos commentaires? Je trouve que le stress et le sentiment de solitude reviennent beaucoup chee les maman.
        C est brouillon, pardon, c est venu comme ça, je ne commente jamais les blogs
        Et Bienvenue à Bebeloute.

        1. Bonjour et merci pour votre commentaire 😉
          Déjà, bravo pour cette analyse et ce recul sur votre « crise » de colère, j’en serais bien incapable la plupart du temps ! Et oui clairement c’est rassurant de se dire qu’on est pas seule 😉

  37. Je suis tombée par hasard sur votre article et je me retrouve dans tout ça.
    Encore un soir ou pour moi je suis une très mauvaise maman etc..
    Ça fait plaisir en tout cas de voir que nous ne sommes pas seule dans ces épreuves …
    Belle continuation à vous

      1. Bonsoir, je tombe par hasard sur votre article ce soir. (Ça me fait beaucoup de bien de.vous.lire, et de lire également tous les.commentaires. je me sens moins seule)
        Gros coup de blues pour moi. J’aime mon fils plus que tout. Il a 4ans. Mais j’ai l’impression d’être une mauvaise mère qui râle tout le temps, qui est en colère constamment.
        Mon fils est très énergique, a parfois du mal à se contenir, court partout. Moi, parfois dépassée, fatiguée, je ne peux m’empêcher de le disputer et de m’énerver s’il ne m’écoute pas. Et je regrette souvent car je le rend triste. Il il me dit que je ne suis pas gentille 😔
        Mon compagnon n’est pas souvent là et comme toutes les mamans, je dois gérer le menage, les repas, les courses et dois veiller à ce que mon enfant soit bien et s’occupe… j’aimerais faire plus de choses avec lui, difficile quand on travaille de 9h à 18h tous les jours. Alors parfois je privilégie mon ménage que jai à faire et en delaisse mon enfant. Enfin, non, j’essaye surtout d’être sur tous les fronts, mais à être partout à la fois, on s’y perd et on est nul part en même temps.
        J’ai de moins en moins de patience. J’en suis consciente mais je n’arrive pas à me canaliser.
        Pas facile d’être maman, pourtant il y tellement d’amour 😔

        1. Bonsoir, et merci pour votre témoignage 🙂
          Je crois que vous avez dit beaucoup de choses importantes dans votre commentaire : en effet, on ne peut pas être partout à la fois et on ne peut pas assurer partout ! Et si au lieu de nous canaliser on s’écoutait un peu ? Car perso, j’ai l’impression qu’à force de tout garder pour moi et tout « encaisser », je finis par exploser d’autant plus… Alors souvent je me fais violence et je fais ce qui me permet de me sentir mieux : passer du temps avec mes enfants, remettre à plus tard le ménage, passer 10 minutes seule sans enfants ou au contraire 30 minutes à leur faire des câlins… Bien souvent je sais ce dont j’ai besoin pour être plus apaisée, mais pas facile de s’écouter quand on nous dit tout le temps de nous oublier 😉

  38. Je vous écris, on est le 8 août 2021 et c’est ce que je ressent. Et mon mari en a marre que je crie mais moi j’ai besoin de lui et de son attention car il ne montre pas d’affection. On se rapproche chacun un gros défaut. On voit peut de monde il est mon monde mais ça reste un mec a être dans sa bulle et ne pas m’entendre quand je lui parle ou ne pas me répondre. Les enfants dont pareil et je répète et j’en ai marre donc je râle et crie. Jai essayé de faire des efforts lui non et il est persuadê que je ne changerais pas.

    1. Bonjour,
      Merci pour votre témoignage. Ce que je ressens personnellement c’est qu’il faudrait mettre tout ça à plat entre vous, parler à coeur ouvert mais sans trop de reproches et d’agressivité, juste se mettre chacun à la place de l’autre et comprendre son ressenti. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire mais une discussion calme et ouverte permet souvent de remettre les choses en perspective 😉
      Bon courage et bonne journée

  39. Je suis maman d’un petit garçon de 3 ans et d’une petite fille de 1mois et je me reconnais tellement dans vos propos ! Pourquoi je suis tout le temps en colère ? Depuis quelques jours ma petite fille pleure souvent sans raison alors qu’elle était calme et jusqu’à maintenant j’étais dans l’euphorie du moment et tout allait bien alors elle aussi ! Les problèmes post césarienne ce sont accumulés et je suis tellement pas bien qu’elle ressent tout et je n’ai zéro patience pour gérer ça ! Le grand quand à lui est adorable avec sa petite sœur et à bien évolué depuis qu’elle est là mais mme patience revient et quand je suis obligée de lui répéter 10fois les meme choses le ton change et il fait les choses !!!
    Mais j’en ai tellement marre d’être comme ça et pourtant je n’y arrive pas je me dis qu’il faut que je soit calme mais la fatigue l’emporte et ma colère revient !
    Je me sent maman heureuse comblée mais ce côté là me gâche la vie et le moral 🥺🥺

    1. Je pense qu’on passe toutes par là et encore plus quand on se met la pression et qu’on se sent coupable… C’est tellement dur le passage de 1 à 2 enfants je trouve, et la petite dernière est encore toute petite, alors en plus se remettre d’une césarienne, c’est super compliqué ! Vous faites comme vous pouvez et c’est déjà énorme, il faut du temps pour que tout le monde trouve son équilibre. Je vous envoie tout mon soutien <3

      1. Bonsoir, en vous lisant forcément je me suis reconnue également et j’ai beaucoup appris des commentaires, noté beaucoup de conseils. Ce soir, après une crise de larmes après avoir crié une énième fois sur ma fille de 4 ans, j’ai enfin pris conscience de cette colère que je mettais sur le dos de la maman solo que je suis (le père n’a pas reconnu ma fille). Mais je me rends compte qu’en fait, elle fait partie de beaucoup de femmes et je me sens un peu apaisée ! Je me dis qu’on est peut-être le fruit de ces générations de femmes qu’on a cherché à cantonner au seul rôle de maman parfaite, qui doit élever ses gamins et se taire, qui doit être une épouse parfaite. Cela dépend de nous mais dépend aussi de comprendre notre histoire…sans forcément une psychanalyse poussée mais une véritable prise de conscience sur nos sentiments refoulés enfant ! Voilà, je partage mes réflexions telles quelles et je sens que ce n’est que le début, je vais accepter aussi mon monstre et en attendant que tout cela évolue, passer à la technique du câlin le plus souvent possible! Courage à toute, on est toutes de bonnes mamans, on fait du mieux que l’on peut comme tout un chacun et si certaines habitent Marseille et alentours : pourquoi pas la création d’un cercle de femmes pour libérer un peu nos émotions refoulées par la parole? Moi ça me tente et ça m’aiderait à me d’enture moins seule 😉

        1. Bonjour !
          Tout d’abord, merci pour ce partage 🙂
          Et ensuite, c’est marrant parce que je prépare justement ce type d’évènement (rencontre de mamans, partage d’expériences, cercles de parole…) sur Marseille et alentours !
          Je voulais proposer cela dans le cadre de mon activité d’accompagnement des mamans (j’en parlerai bientôt sur le blog)
          Si jamais ça vous intéresse, je vous laisse me contacter à contact@blogdemere.fr pour qu’on en discute ensemble 🙂

          1. Bonjour
            Je découvre votre blog que maintenant et je me reconnais parfaitement. Il y a des fois où je n’en peut plus car je suis fatiguée (reveil encore la nuit alors que j’ai déjà 44 ans. Et oui ! J’ai fait mes enfants tard). Alors je me transforme en monstre et je pense que je leur fais peur. Votre blog m’a donné des idées pour retourner plus vite dans mon état normal lorsque mes pétages de plombs arrivent. Je vais parler à mes enfants (3 et 5 ans) et leur dire de me demander un câlin lorsque ça m’arrive. Je me souviens que le plus petit m’a déjà tendu les bras une fois lorsque j’étais très en colère et je suis redescendue tout de suite. Esperons que ca marche. Sinon je chercherais une autre solution. Merci beaucoup en tout cas !

          2. Bonjour Marie,
            Merci beaucoup pour votre commentaire, ça me fait toujours du bien de voir que je ne suis pas seule !
            Je suis contente si mon article a pu vous servir un peu 🙂 N’hésitez pas à revenir nous dire ce que vous avez trouvé comme astuces.
            Bonne journée !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *